La mairie de Bonon initie une opération de destruction des pâturages, de toilettes précaires ou de fortune et de déguerpissement des véhicules endommagés stationnés de façon anarchique, a constaté l’AIP.
Selon le maire Yacouba Koné, cette opération vise à assainir la ville.
» J’ai été élu pour assurer un mieux-être à la population. C’est un devoir pour moi de donner à Bonon une fière allure en mettant fin au désordre urbain et en inculquant à nos populations les bons réflexes de demeurer dans un environnement sain. », a confié M. Koné à l’AIP.
Le secrétaire général de la mairie, Yéo Adama, a, pour sa part, relevé que les éleveurs ont été sensibilisés depuis plusieurs mois à quitter la ville avec leurs bétails au plus tard à la fin du mois de février 2024.
Les populations saluent cette initiative. » Nous remercions la mairie pour cette initiative car ce n’est pas normal qu’on puisse vivre avec les animaux comme voisins en pleine ville. Bonon doit changer « , a indiqué un habitant, Ahmed Bakayoko.
Cette opération, qui a débuté le mercredi 27 mars 2024, va se poursuivre tout le mois d’avril.
(AIP)
ors/ns/fmo
Hmmmm… Ah oui hein ! Comme constaté par bien d’Ivoiriens et Ivoiriennes, la méthode Bacongo fait des émules.
Ah oui hein, je propose formellement l’introduction d’un nouveau concept et mot dans le dictionnaire urbain. Il faut « BACONGOTISER » chaque fois que nécessaire. Hélas, parfois c’est plus que nécessaire. Avec les Africains toujours émotionnels et inciviques (sous prétexte bien entendu serait en Afrique), y a-t-il d’autres méthodes pour faire avancer les choses ? Encore une fois, « bacongotiser » doit faire parti prenante des méthodes de gouvernement chez nous en Afrique là où le désordre, le chaos, et l’incivilité ou incivisme règnent.
Pour mémoire, on se rappelle en effet il y a quelques semaines quand des plaisantins se promennaient sur les plateaux télé pour se plaindre des déguerpissements en parlant de droits humains violés alors qu’on avait prévenu depuis au moins 2018 sans oublier les morts saison après saison. Ah bon, dans quelle charte des droits de l’homme voit-on des humains allez déféquer et faire leurs besoins naturels dans la lagune pour polluer cette source de nourriture et d’équilibre écologique pour toute la société ? Pardonnez l’expression, mais chier dans la lagune ça fait partie de quels droits de l’homme ? Avoir des femmes enceintes dans des brouettes au 21ème siècle, ça fait partie de quel droits humains ? Quand on veut répéter comme des perroquets les jolies formules langagières des blancs ou occidentaux comme « droits de l’homme » il faut le faire dans tout le contexte qui s’impose. Allez me dire combien de blancs on voit aller déféquer dans la Seine ou le Hudson River ?