Les deux hommes ont été arrêtés par l’armée ivoirienne le 27 mars alors qu’ils se trouvaient à Dantou, du côté ivoirien de la frontière.
Sur place, le calme est revenu après des incidents entre les forces armées des deux pays.
Pour quelle raison un militaire de première classe burkinabè et un Volontaire pour la défense de la patrie (VDP, supplétif civil de l’armée) se trouvaient-ils sur le sol ivoirien, mercredi 27 mars en début d’après-midi, dans la localité de Dantou (département de Téhini, dans le nord-est du pays), à trois kilomètres de la frontière poreuse entre les deux pays ?
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https://www.jeuneafrique.com/1553153/politique/en-cote-divoire-le-militaire-et-le-vdp-burkinabe-interpelles-ont-ete-transferes-a-abidjan/
Superbe ! Ces deux individus Burkinabè ne doivent être libérés sans contrepartie. Ces petites autorités de pacotille militaire du Burkina se foutent pas mal de notre pays. N’oublions pas qu’elles détiennent depuis plusieurs mois deux gendarmes Ivoiriens qui se sont retrouvés par mégarde de l’autre côté de la frontière.
Je comprends l’esprit de bon voisinage que Ouattara veuille mais comme il le dit lui-même IVOIRIEN d’abord et IVOIRIEN toujours. Il faut que ces individus nous respectent et cela passe par Ouattara protégeant nos populations et nos intérêts aussi. Cest inadmissible qu’un undividu arrogant comme IB nous dicte ses petites caprices. Et cela pendant que des milliers de Burkinabè sont logés blanchis gratuitement aux frais du contribuable comme réfugiés au nord avec eau et courant gratuits pendant que l’Ivoirien lambda lui-même doit payer tout ceci. Ouattara devrait nous faire respecter par ces individus et il faut arrêter cette politique du cœur à tout moment. En matière de relation avec d’autres pays, il n’existe que des intérêts.
Rien d’autre et il faut absolument la réciprocité sinon on met ses propres populations en danger de prises d’otage entre autres.
On s’en souvient, le Mali avait pris 49 Ivoiriens en otage et maintenant la même prise d’otages avec un impoli comme IB qui insulte notre président et notre pays en direct dans ses meetings de propagande alors qu’ils n’ont rien et sont des miséreux. Trop c’est trop. Quand on danse avec un aveugle il faut le piétiner de temps à autre pour lui rappeler qu’iln’est pas seul dans la salle. À bon entendeur !
Avec l’arrestation d’un militaire et un VDP burkinabés sur le territoire ivoirien par les FACI, la logique serait que les autorités ivoiriennes ne relâchent pas dans la précipitation ces deux militaires burkinabés. Parce que depuis septembre 2023 (plus de 6 mois), le putschiste Ibrahim Traoré maintient injustement en détention deux gendarmes ivoiriens qui avaient franchi par inadvertance la frontière pour se retrouver en territoire burkinabé. Et apparemment, la voie du dialogue privilégiée par la Côte d’Ivoire pour leur libération ne semble pas marcher, et tombe dans des oreilles de sourd. Face à cette situation de prise d’otage et d’acte de brigandage du putschiste Ibrahim Traoré, ces deux militaires burkinabés arrêtés devraient servir de pièce de rechange pour les deux gendarmes arrêtés par le Burkina. Le PRADO devrait envoyer des signes d’agacement face à ce putschiste Ibrahim Traoré en maintenant la fermeté. La détention des militaires burkinabé devrait amener le putschiste Ibrahim Traoré à la table du dialogue afin de trouver une solution. Le PRADO devrait se souvenir en 1965 que le père de la nation, l’apôtre de la paix Félix Houphouët-Boigny avait choisi la carte de la fermeté face au dictateur Sékou Touré de la Guinée dans l’affaire Kamano (DG de la CNPS) qui avait été arrêté injustement en Guinée. Au début de cette crise, Houphouët privilégia le dialogue avec la Guinée pour obtenir la libération de Kamano. Pendant presque deux ans, Sékou Touré fit la sourde oreille en maintenant en détention Mr Kamano. Agacé, Houphouët en représailles, décida aussi de jouer la carte de la fermeté en prenant aussi en otage le Ministre des Affaires Etrangères de la Guinée, Mr Béavogui. Et ceci, en détournant l’avion de Béavogui de la compagnie KLM de la Hollande à se poser sur le tarmac de l’aéroport d’Abidjan Port-Bouet. Face à l’arrestation de son Ministre, Sékou Touré a été forcé de libérer Mr Kamano en échange de la libération de Mr Béavogui. Ce rappel est important pour le PRADO. Une libération précipitée des militaires burkinabés sans la libération des deux gendarmes emprisonnés à Ouaga peut non seulement démoraliser les FACI et les mettre en colère contre le PRADO, mais aussi montrer la faiblesse et la frilosité de la Côte d’Ivoire face à un Burkina qui n’arrive pas à la cheville de la Côte d’Ivoire sur tous les indices de développement. La Côte d’Ivoire doit se faire respecter. A bon entendeur, salut ! Merci
Retour sur actualité récente : En effet, il y a de cela quelques 3 à 4 semaines un convoi de militaires burkinabè armés accompagnant une équipe de télé de ce pays s’était retrouvé par mégarde chez nous. Contre toute attente, bien d’observateurs n’ont pas compris comment et pourquoi l’administration Ouattara les a ramenés avec célérité ALORS QUE nos deux frères gendarmes sont pris en otage depuis des mois. J’espère que Ouattara sortira de sa politique excessive de complaisance face à des putschistes au nom de je ne sais quelle fraternité ou liens historiques. Eh bêh, la fraternité c’est une voie à double sens et pas à sens unique. Entre états,
il y a le droit à la réciprocité. C’est universel. Ce n’est pas une affaire de sentiments.
Être un leader c’est aussi appliquer des politiques qui protègent ses concitoyens et non une politique de complaisance qui les met en danger. Ah, oui ! Avec cette complaisance sous prétexte de fraternité, les Ivoiriens sont mis en danger et seront pris en otage car les preneurs d’otages savent qu’il n’y aura rien, aucunes représailles. Comme je le mentionnais plus haut, les putschistes du Mali en ont fait pareil. Le misérable putschiste IB ne fait que réitérer cela. Cela continuera bien entendu sans une fermeté de notre président.
Attention donc ! IVOIRIEN D’ABORD, C’EST AUSSI PROTÉGER PAR TOUS LES MOYENS ET DÉFENDRE LES INTÉRÊTS DE L’IVOIRIEN. On espère que l’on nous écoutera cette fois-ci. Le
seul mot d’ordre doit FERMETÉ… FERMETÉ… FERMETÉ…
Merci là-bas @Sugar Sylla pour le rappel historique concernant notre père fondateur avec Sékou Touré. J’avoue que vous venez de m’apprendre cet épisode éloquent.