Le PM d’Haïti, Ariel Henry, forcé par les groupes armés, finit par démissionner

Il a voulu résister, mais a fini par abdiquer, car, personne [parmi ses soutiens occidentaux] n’a envie de voir s’ouvrir un nouveau front de conflits dans les caraïbes après l’Ukraine, le Soudan, le Congo-RDC vs Rwanda, mais surtout depuis le déclenchement de la guerre du Hamas contre Israël.

Le Premier ministre haïtien Ariel Henry [en exil à Porto-Rico, territoire américain] a démissionné de son poste de chef du gouvernement du pays.

Il l’a fait savoir après consultation entre les dirigeants des pays des Caraïbes et le secrétaire d’État américain Blinken, réunis ce week-end en Jamaïque, île voisine d’Haïti.

Henry a déclaré qu’il partirait dès qu’il y aurait un Conseil de transition en Haïti et qu’un Premier ministre par intérim aurait été désigné.

À terme, il faudra de nouvelles élections, les premières en Haïti depuis 2016.

Selon le président de la Caricom, le président guyanais Ali, le conseil de transition a reçu pour mandat de nommer « rapidement » un Premier ministre par intérim. Quiconque envisage de participer aux élections qui auront lieu par la suite ne devrait pas devenir Premier ministre par intérim.

Henry était au pouvoir depuis l’assassinat du président Moïse en 2021. Il avait promis d’organiser rapidement de nouvelles élections, mais n’a pas respecté cet engagement.

Il n’y a pratiquement plus d’autorité centrale en Haïti. Le pays est en proie à la violence des groupes armés, sur lesquels les autorités n’ont aucun contrôle.

Ces derniers, issus des milieux défavorisés, [abusivement appelés gangs par le narratif occidental] avaient fait de la démission du Premier ministre leur principale revendication.

avec #AGD

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