Par Le Figaro avec AFP
Ce prêt vient s’ajouter au programme déjà en cours, d’un montant total de 3,5 milliards de dollars et dont la deuxième mission de contrôle est en cours de finalisation.
Ce prêt vient s’ajouter au programme déjà en cours, d’un montant total de 3,5 milliards de dollars et dont la deuxième mission de contrôle est en cours de finalisation. Maksym Yemelyanov – stock.adobe.com
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé vendredi être parvenu à un accord avec le gouvernement ivoirien en vue d’un prêt de 1,3 milliard de dollars, afin d’aider le pays ouest-africain à préparer sa transition énergétique et à lutter contre les effets du réchauffement climatique. L’accord doit encore être approuvé par le conseil d’administration, qui doit se réunir pour se prononcer «dans les prochaines semaines», a précisé l’institution dans son communiqué.
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Le prêt est réalisé dans le cadre du Fonds pour la résilience et la soutenabilité (RSF) qui permet au FMI des prêts de plus longue durée assortis d’un remboursement différé permettant aux pays bénéficiaires de financer les investissements nécessaires pour s’adapter aux effets du réchauffement climatique et préparer leur transition. Ce prêt vient s’ajouter au programme déjà en cours, d’un montant total de 3,5 milliards de dollars et dont la deuxième mission de contrôle est en cours de finalisation.
Les deux programmes verront d’ailleurs ces missions de contrôle, qui conditionnent le versement des tranches pour chaque programme, coïncider et s’effectuer en parallèle, a précisé le FMI. «La Côte d’Ivoire et son économie sont exposées et vulnérables au changement climatique, tout particulièrement le secteur agricole et les activités économiques dans les zones côtières. (…) Les autorités ont pris l’engagement de réduire les effets néfastes du changement climatique et ont mis en œuvre plusieurs initiatives», a déclaré le chef de mission dans le pays, Olaf Unteroberdoerster, cité dans le communiqué.
La Côte d’Ivoire qui affiche une croissance robuste depuis plus de dix ans – 7% sont projetés pour 2024 – est vue comme un des pays les plus dynamiques de l’Afrique de l’ouest. Elle reste toutefois dépendante de l’aide extérieure, notamment du FMI. Début janvier, la Cour des comptes ivoirienne a relevé plusieurs anomalies dans son rapport annuel, citant notamment la pression fiscale trop basse, des recettes manquantes et des projets non exécutés.
La Côte d’Ivoire a lancé plusieurs programmes d’investissements, notamment dans le secteur clé du cacao, afin de se doter d’une industrie de transformation, qui est jusqu’ici principalement réalisée hors du pays, pourtant premier producteur mondial. Elle souhaite également améliorer sa production agricole afin d’augmenter ses exportations vers les autres marchés africains.
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