Selon les résultats du Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH 2021), la capitale économique concentre, à elle seule, 36% de la population urbaine. Cette explosion démographique constitue un défi à relever, en termes de mobilité des populations, au regard de la fréquence des bouchons sur les voies de circulation. Le gouvernement ivoirien qui a perçu l’importance du transport routier dans le développement, a consenti, depuis 2011, d’énormes efforts pour renforcer la mobilité à Abidjan.
En effet, l’Etat de Côte d’Ivoire a mené d’importantes réformes visant à améliorer la mobilité des Abidjanais. Entre autres mesures, l’on peut noter la mise en place d’un Fonds de développement du Transport routier (FDTR), en 2014, pour conduire la politique de renouvellement du parc automobile des transporteurs, la création de l’Autorité de la Mobilité urbaine dans le Grand Abidjan (AMUGA) afin de favoriser la décentralisation de la gouvernance des transports urbains. Tout comme l’adoption en juillet 2021 d’une stratégie de la sécurité routière sur la période 2021-2025 dans le but d’éradiquer les comportements inciviques sur les routes.
En outre, le gouvernement a décidé, dans cet élan, de bâtir des infrastructures de qualité pour fluidifier le trafic routier. Dans ce sens, des ponts tout autant emblématiques qu’ultramodernes ont été édifiés pour faciliter la circulation. Il s’agit, notamment du 5è pont ou pont Alassane Ouattara inauguré en 2023, du pont Henri Konan Bédié mis en service en décembre 2014, du pont de Yopougon ou 4è pont livré en 2024.
De plus, un accent particulier a été également mis sur la réhabilitation des artères comme le Boulevard Valéry Giscard d’Estaing, le Boulevard de Vridi, ainsi que la construction de plusieurs voies, telles que la voie de contournement d’Abidjan (Y4) et la voie de dédoublement de l’autoroute de Sortie Est (route de la prison civile).
Par ailleurs, des échangeurs pour interconnecter les communes du district d’Abidjan sont sortis de terre. Ainsi, les échangeurs de l’amitié Ivoiro-Japonaise, du carrefour de la Riviera II, du rond-point de la mairie d’Abobo et du carrefour de l’Indenié ont été mis en service pour soulager les populations abidjanaises.
Les preuves tangibles des actions du gouvernement dans le secteur du transport routier sont aussi matérialisées par le renforcement de la sécurité des usagers à travers le renouvellement du parc automobile. Ainsi, en 2021, la SOTRA exploitait 134 lignes à Abidjan, avec 1 432 autobus, contre 390 bus en 2016. L’Etat a également renouvelé le parc automobile des taxis communaux ou « wôrô-wôrô » et offert des minibus confortables ‘’made in Côte d’Ivoire’’ d’une capacité de 18 à 26 places aux transporteurs de Yopougon et d’Abobo afin d’améliorer les conditions de déplacements des Abidjanais.
« La mobilité à Abidjan a fortement progressé grâce à un réseau routier moderne et dense. En plus, l’Etat a doté les transporteurs de moyens de mobilité pour améliorer les conditions de vie des populations », témoigne Issiaka Doumbia, infirmier.
« La circulation dans la capitale économique est devenue plus fluide. On constate une réduction du nombre d’accidents, une réduction des embouteillages et un gain de temps. Toute chose qui concourt au renforcement de l’attractivité de la ville », se réjouit Kouassi Ahou Marlène, étudiante.
Les efforts déployés par les autorités ont ainsi porté leurs fruits et impactent considérablement le quotidien des Abidjanais en ce qu’ils permettent d’augmenter les offres de mobilité, de favoriser la liaison entre les personnes et les services.
Toutes ces actions s’inscrivent dans la vision du Chef de l’Etat de faciliter la mobilité des personnes et des biens, catalyseur de l’essor économique et sociale du pays.
CICG
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