Par Mélèdje Tresore
En Côte d’Ivoire, l’acquisition des tickets pour les matchs de la Can est un parcours du combattant du fait d’individus malveillants qui acquièrent un grand nombre de billets pour les revendre à des prix exorbitants.
Pour une meilleure organisation de la Can 2023, et permettre à tout le monde d’accéder aux différents stades pour suivre les matchs, la police ivoirienne est aux trousses desdits revendeurs et leurs complices.
A cet effet, deux revendeurs ont été récemment appréhendés près du stade Félix Houphouët-Boigny. Ces derniers sont aux mains de la justice ivoirienne.
Cependant, une enquête est ouverte pour identifier et poursuivre toutes les personnes impliquées dans cette mauvaise pratique qui trouble l’organisation de la Can de l’hospitalité.
Fratmat
Ecoutez, en tant qu’observateur, je suis un peu mal à l’aise à l’idée de voir des adeptes (et bons élèves) de la loi des marchés de l’économie LIBRE et CAPITALISTE être mis au cachot. En effet, ces revendeurs ne sont ni anges, ni démons. Ce sont des agents économiques rationnels qui ont pris des risques face à une opportunité d’affaire pour en tirer profit. C’est exactement ce que font les « venture capitalistes » comme le diraient nos amis Anglo-saxons. Tu gagnes gros ou tu perds gros comme on le dirait dans les rues au quartier.
J’en ris de cette situation car c’est exactement comme si un parent envoyait son enfant dans un magasin de bonbons et chicottait par la suite l’enfant pour avoir salivé et voulu avoir autant de bonbons que possible. À qui la faute ? Parent ou enfant ? Violente question comme le dirait le chanteur.
En tant qu’observateur, j’ai un début de réponse en 3 lettres : C.A.F. C’est le papa bien entendu qui aurait dû être plus avisé ou mature! Cette organisation a créé la même situation au Cameroun et n’en a apparemment tirée aucune leçon.
Plutôt lire : « … capitalists »