Battue par le Nigeria 1-0 la Côte d’Ivoire doit vaincre la Guinée Équato pour éviter un remake de 1984

40 ans sont passés – Mais pour les Éléphants de Côte-d’Ivoire, une coupe d’Afrique à domicile risque de s’arrêter au 1er tour. En 1984 les Éléphants d’alors, avaient perdu leurs matchs de poule contre l’Égypte et le Cameroun, après un match d’ouverture clinquant 3-0 contre le Togo.

Les Ivoiriens refusent le scenario catastrophe

Pour son deuxième match dans sa CAN devant 40.000 supporters, la Côte d’Ivoire s’est inclinée face au Nigéria (0-1) qui se relance dans cette poule A. La troisième journée s’annonce très tendue dans ce groupe avec trois équipes qui peuvent prétendre à la première place.

C’était le premier choc de cette Coupe d’Afrique des Nations 2023. Après sa victoire sans trembler face à la Guinée-Bissau, la Côte d’Ivoire, à domicile, recevait cette fois-ci le Nigéria. Les coéquipiers de Victor Osimhen n’avaient pas le choix : ils devaient gagner pour conserver pleinement leurs chances de qualification. D’abord parce qu’ils ont commencé la CAN par un match nul contre la Guinée Équatoriale, ensuite, car cette même Guinée Équatoriale a écrasé la Guinée-Bissau (4-2) dans l’après-midi. Pour ce match, du côté des Éléphants, Jean-Louis Gasset misait sur du classique ou presque. Jonathan Bamba retournait sur le banc et c’était Koumané qui lui était préféré devant alors que les Super Eagles misaient sur Osimhen et Chukwueze devant.
Dans ce match, tout allait très vite avec des actions des deux côtés et surtout de gros espaces en début de match. Victor Osimhen, qui avait déjà mangé la feuille de match lors du premier match, avait l’occasion de se racheter ce jeudi avec un face-à-face dans les premières minutes. Pourtant, seul devant Fofana, il ne parvenait pas à cadrer son tir. Un raté qui aurait pu coûter très cher à son équipe puisque dans la foulée, sur l’occasion d’après, c’est Kouamé qui envoyait une reprise à bout portant sur le buste de Stanley Nwabili, le portier nigérian.

Après vingt bonnes minutes rythmées, les deux équipes ralentissaient la cadence et rentraient au vestiaire sur ce score nul et vierge. Un score qui n’arrangeait évidemment pas les affaires du Nigéria qui essayait de revenir avec plus d’envie en seconde période. Victor Osimhen, encore discret, se rattrapait en obtenant un penalty. Un penalty que transformait sans trembler William Troost-Ekong (1-0, 55e) et qui venait récompenser la bonne domination des Super Eagles.

Dans le dur, Jean-Louis Gasset décidait de chambouler les choses pour revenir. Singo, Pépé et Bamba faisaient leur entrée en jeu pour tenter d’enflammer la fin de match. Le Nigéria décidait alors de reculer et misait sur la vitesse de ses attaquants pour punir la Côte d’Ivoire en contre-attaque. Finalement, malgré quelques opportunités de part et d’autre, le score ne bougeait plus. Le Nigéria réalise la belle opération du jour avec cette victoire qui lui permet de se rapprocher un peu plus de la qualification. De son côté, la Côte d’Ivoire s’incline chez elle et devra impérativement s’imposer lors de la prochaine journée pour ne pas craindre un fiasco d’une élimination en poule. Et ce ne sera pas simple face à la Guinée Équatoriale.

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5 réflexions au sujet de “Battue par le Nigeria 1-0 la Côte d’Ivoire doit vaincre la Guinée Équato pour éviter un remake de 1984”

  1. Et revoilà les calculs arithmétiques… Encore une fois, yako à nous…

  2. Une excellente équipe sur le papier, un effectif que l’ensemble des qualifiés nous envierait. Mais alors, le problème il est où ? Constat “facile” dirait-on, en désignant l’entraineur comme coupable ? Et pourtant… et pourtant… De toutes les équipes qui évoluent dans cette CAN, la Côte d’Ivoire pays hôte est celui qui produit LE PIRE football : sans imagination, sans fond de jeu, des joueurs incapables de combinaisons comme s’ils venaient de se rencontrer, pas de rythme, des phases de jeu archétypées et prévisibles, solidarité autour du porteur du ballon inexistante, etc. Ça peut marcher contre les Comores qui prendraient 59 à O, mais pas en phase finales d’une coupe d’Afrique des Nations.

    J’ai mal quand je vois des “petites équipes” comme le Cap Vert, le Mali, la Guinée Equatoriale,… produire un foot qui laisse rêveur non pas par sa seule beauté mais par son efficacité. Alors les grandes (Tunisie, Ghana, Egypte,…) qui ont toutes évolué, que du bonheur à les voir jouer. Mais pourquoi pas mon pays, un pays si grand, si beau, si riche, si prospère avec des habitants qui ont la joie de vivre et l’amour de notre drapeau ? Y a-t-il un seul Ivoirien lucide qui a cru qu’avec Gasset, la Côte d’Ivoire (même constellée de talents tels Fofana, Haller, Krasso, Bamba, et autres) pouvait gagner une CAN, “sa” CAN à domicile ? Idriss Diallo et sa bande de marmailleurs, eux, l’ont cru ! On peut engloutir plus d’un milliard d’euros dans une CAN, détruire et ruiner des petits commerces, sans s’interroger sur la nécessité d’engager un entraîneur qui ait le niveau ? Sincèrement ?

    Nous eûmes mal, nous pleurâmes en 1984. “Bis repetita placent” 40 ans plus tard, sortez les mouchoirs !

  3. ===== COMME L’ÉGYPTE EN 1986 ET L’AFRIQUE DU SUD EN 1996 ? ====

    Par deux fois au moins une équipe qui finira par remporter le tournoi, a perdu un match en phase de poules.

    Les Pharaons d’ÉGYPTE ont été surpris par le meilleur Sénégal de tous les temps et l’Afrique du Sud par L’ÉGYPTE. Deux défaites à domicile en poule qui n’ont pas empêché le pays organiateur de triompher.

    Tout est une question de mental, d’esprit de groupe et de volonté. Quand un peuple de 80.000 supporters poussent une équipe survoltée, les barrières tombent les unes après les autres.

    Le déclic viendra-t-il d’un match de référence contre la Guinée équatoriale ? Pourquoi pas ?

    Souvenons-nous de ce match de quarts de finale face à l’Algérie en 2015 après de poussifs (1-1) face au Mali et à la Guinée en poule pour 5 points au total et une laborieuse place de premier (quand même) du groupe D …

    ====== AU PIRE ======

    Avec le nouveau système de 24 équipes et de 6 poules, 4 nations jugées meilleures troisièmes viendront compléter les 12 classées 1ère et 2ème pour constituer les 16 devant compétir en huitième de finale !
    Avec déjà 1 victoire au tableau de chasse et la baraka du pays organiateur, les Éléphants classés dans les 10 premiers Afrique selon la FIFA, peuvent au pire être de ces meilleurs QUATRE meilleurs troisième sur les 6 !

    Trop de chiffres à la Kablan DUNCAN ?

    L’excès de détails chiffrés ne saurait nuire à la réflexion. Il confirme que nous devons nous qualifier sur le terrain. Car au final sur le terrain, c’est onze pro face à onze autres pro.

    ==== UNE AFFAIRE D’HOMMES =====

    Et sur le terrain un FRANCK KESSIE ou un Ibrahim SANGARE n’ont rien à craindre EN PRINCIPE d’un Emilio NSUE qui évolue auCF INTERCITY avec son stade de 2000 places. Un club pour inter quartiers en quelque sorte ! Fût-il un espagnol des classes U17, U19 reconverti en équato-guinéen pour une longévité en international.

    Et c’est ici précisément dans cette capacité de dépassement où le joueur dégage l’entraîneur en lui disant “coach quitte dans ça on va gérer entre hommes sur le terrain” qu’on attend les nôtres.

    Et ici les anciens Sery Wawa, Dr Kallet, Asmara Laurent Pokou, Akran, Manglé et autres avaient du mérite. Et voici aussi pourquoi les jeunes générations doivent mériter des anciens et surtout ne pas les déshonorer au moment où ENFIN “un stade de football porte le nom d’un footballeur” !

  4. @Wara,
    Merci pour ces mots encourageants. Fasse le ciel que tu aies raison mais, pour qui connaît les nôtres, en attendre quelque chose est difficile. Au Cameroun on a vu leur survoltage face aux Algériens mais ce n’était qu’un feu de paille vite éteint au tour suivant. Ce que j’aime dans a Champions League, c’est cet esprit de dépassement dont sont capables les Occidentaux, qui ne voient jamais de scénarios pré-écrit et prennent plaisir à déjouer les pronostics. Rendant l’impossible, possible. Espérons que cet esprit visite nos éléphants qui, forcément (et j’en suis convaincu), se hisseront au tour suivant. Pourquoi ? Par pur sadisme : plus haut on monte, et plus douloureuse est la chute. Ils sortiront de poule donc. Mais je ne parierais pas la plus trouée de mes chaussettes sur leur victoire finale.

  5. Je ne vais pas en rajouter
    N’jia Coigny a dit tout ce qui était vrai et l’analyse de wara vaut son pesant d’or
    Je voudrais juste rectifier sur Caire 86
    L’Égypte n’a perdu que le match vibre le Sénégal des bocande Thierno youm Check seck Roger Mendy oumar gueye sene etc..
    ils ont ensuite corrigé la Côte d’Ivoire et le Mozambique sur le même score ( 2/0 )
    Donc pas deux défaites en poules ..

    En 1996 l’Afrique du Sud vainqueur n’a pas non plus perdu deux matchs de poule ( contrairement à la côte d’ivoire qui perdit 0/2 contre le Ghana et 1/3 contre la Tunisie)
    Elle n’a perdu que le dernier match parce qu’avec ses deux victoires (3/0 Cameroun et 1/0 Angola ) elle était déjà qualifiée et a donc fait tourner comme ça se fait souvent pour le troisième match quand la qualif est acquise ..
    Quant à nos pachydermes je réserve mon venin pour la suite.. dépendant de où on s’arrêtera ..

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