Il appelle à la transparence financière
En ma qualité de député de la Nation, Assalé Tiémoko Antoine, je souhaite attirer l’attention sur la gestion des recettes liées à la confection des passeports en Côte d’Ivoire.
Chaque année, la société #SNEDAI, en tant que concessionnaire du service public, produit environ #60mille passeports, générant une recette annuelle de 2,4milliards de FCFA. Cette somme est répartie entre SNEDAI, ses partenaires techniques, et l’État, qui dépose sa part sur un compte séquestre.
La part de l’Etat c’est 20.000Fcfa ou bien 15.000Fcfa?
Un communiqué qui en rajoute au problème initial posé au sujet des fonds prélevés sur les Passeports au nom de l’Etat.
●1) Le MINISTÈRE DU BUDGET dit que cet argent ne passe pas par les comptables publics.
2) SNEDAI dit que… pic.twitter.com/nqvEvuYlwR— Mamadou Koulibaly (@M_Koulibaly) January 5, 2024
Malgré la convention entre l’État et SNEDAI, des inquiétudes ont été soulevées suite à des réponses contradictoires du ministère du budget. Le récent communiqué de SNEDAI, bien que minimaliste, suscite des interrogations sur la gestion du compte séquestre.
Je sollicite donc du ministère du budget et des finances des clarifications sur la gestion de ce compte séquestre. Dans un contexte où la transparence financière est cruciale, il est essentiel que le gouvernement réponde aux préoccupations légitimes des citoyens.
**#Assalé_Tiémoko_Antoine
Député de la Nation.**
C’est normal ces interrogations. La part de l’état c’est 15.000 FCFA et celle de SNEDAI c’est 25.000 FCFA. Ce qui fait 40,000 FCFA au total. D’emblée donc, l’argent est bel et bien là sur ce compte. Par ailleurs, il y a eu une mauvaise interprétation des 792 mille raportté. C’est juste pour les frais payés pour les demandes en ligne à l’aéroport. Ce n’est pas l’ensemble de ce qui a été collecté par l’état. Il appartient donc à l’état, à travers le ministère du budget essentiellement de nous faire un déballage explicatif du solde de ce fameux compte bancaire où les fonds provenant de SNEDAI sont reversés. SNEDAI n’est ni de près ni de loin concerné par ce brouhaha qui n’a pas besoin d’être si seulement le ministère venait donner les soldes dudit ou desdits comptes. Pas si compliqué à moins bien qu’il y ait anguille sous roche. On observe…