À l’inauguration de la mine d’or de la Lobo, à Daloa, le samedi 11 novembre 2023, le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a indiqué que la réalisation de ce projet a nécessité un investissement de 168 milliards de FCFA avec une production annuelle d’or de plus de 03 tonnes sur neuf ans. La production totale attendue est de plus de 27 tonnes d’or et quant aux retombées pour la Côte d’Ivoire et les populations, elles sont estimées à 156,42 milliards de FCFA.
« Ces chiffres confortent les prévisions de production d’or des années 2023 et 2024, respectivement attendues à plus de 50 tonnes et 55 tonnes », a révélé le ministre.
Mamadou Sangafowa-Coulibaly a relevé que le secteur aurifère ivoirien est en plein essor et compte, à ce jour, « 227 mines semi-industrielles actives et 149 mines artisanales actives, avec une augmentation importante de ces chiffres dans les mois et années à venir ».
Et d’ajouter : « Le chômage, dans la région, trouvera également une réponse grâce à cette mine, à travers la création de 620 emplois directs et près de 1800 emplois indirects. 46% de ces emplois sont réservés aux communautés locales dont 13% de femmes du personnel de la mine ».
À l’occasion, Sangafowa Coulibaly a installé le Comité de Développement Local Minier (CDLM) présidé par le préfet de la région du Haut -Sassandra, préfet du département de Daloa. Il a remis un chèque de 200 millions de FCFA en guise de premier apport de la mine aux villages impactés, en vue de la réalisation des projets communautaires au profit des populations.
Pour sa part, Bennet Clinton, chef des opérations représentant le PDG de Tietto Minerals, a précisé que la mine emploie, à ce jour, 1 000 jeunes dont 957 Ivoiriens.
L’inauguration de nouvelles mines d’or industrielles dont celle de La Lobo est la 3ème au cours de cette année 2023, et la 14ème sur l’ensemble du pays. Elle sera suivie de celle de Lafigué dans le département de Dabakala, dont l’inauguration est prévue pour l’année 2024.
Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, avait à ses côtés, son homologue ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service Civique en sa qualité de président du Conseil régional du Haut-Sassandra.
Source : CICG
Au-delà de tout ce qui est dit, ce sont les 200 millions (PREMIER APPORT) remis aux villages qui m’importe. Il ne faut pas s’arrêter là. IL FAUT que les ressources minières profitent directement aux populations locales pour leurs infrastructures et autres. Il ne faut pas juste que les compagnies internationales ou occidentales viennent exploiter et se foutre des populations locales. C’est ce qui a manqué au Delta au Nigéria où les problèmes avec les populations locales ne s’amenuisent pas.