Ils étaient nombreux les cadres du Rhdp et non des moindres qui ambitionnaient de prendre la tête du Conseil régional du Gbêkê lors des dernières échéances électorales. Au finish, le choix du patron des Houphouëtistes pour le démocratie et la paix, Alassane Ouattara s’est porté sur un fils du terroir, un Gblo (un sous-groupe de l’ ethnie baoulé), un cadre dont les qualités relationnelles et managériales sont reconnues par tous, pour la conquête de cette région du « V » baoulé réputée imprenable au parti septuagénaire, le Pdci-rda.
« Assahoré , le choix de Ouattara ».
Lorsque les élections régionales et municipales approchent, le président Ouattara, en fin stratège et tacticien sait déjà qui parmi ses lieutenants peut lui ramener le Conseil régional du Gbêkê. Il porte son choix sur le Député de Diabo-Languibonou, Assahoré Konan Jacques, un haut cadre très apprécié de l’ establishment financier et dont la proximité avec les populations n’est plus à démontrer pour défendre les couleurs du Rhdp aux élections régionales. Assahoré Konan Jacques est d’ailleurs le seul cadre baoulé à avoir gagné un mandat de député dans ce bastion du Pdci lors des dernières élections législatives en 2021. Un choix judicieux puisque JAK comme l’appellent affectueusement ses partisans s’invite avec brio au perchoir de cette région du « V » baoulé dès la fermeture des bureaux de vote au soir du 2 septembre 2023 au terme d’une bataille électorale dans laquelle plusieurs observateurs de la vie politique ivoirienne ne vendaient pas chère sa peau en battant le bouillant avocat Me Blessy Chrysostome, candidat du Pdci avec 64,61 des suffrages offrant ainsi et pour la première fois le conseil régional du Gbêkê au parti présidentiel, le Rhdp.
Originaire de la sous-préfecture de Languibonou et précisément de Boukébo, un coquet petit village situé entre Bouaké et Bodokro et à quelques minutes seulement de vol d’oiseau de Bouaké, la deuxième plus grande ville du pays, Assahoré fait partie de ces hauts cadres de notre administration qui malgré leurs lourdes charges ont gardé les pieds dans la tradition.
« Il a une personnalité forte du point de vue de son parcours académique et professionnel très inspirants mais c’est un intellectuel foncièrement ancré dans la tradition et très respectueux de nos us et coutumes. Il est avec nous et nous sommes avec lui » a dit une tête couronnée de la région en marge d’une cérémonie organisée en son honneur en juillet dernier dans un village de la commune de Diabo.
Pour les jeunes du Gbêkê, JAK est un modèle de réussite, il est le nouveau visage qui impulse le développement dans leur région.
Très actif aussi bien au sein de la mutuelle pour le développement de Boukébo, son village où il est Conseiller Spécial du Président qu’ au sein de l’Association des Cadres du grand Centre pour le Développement (ACCD), Assahoré Konan Jacques est omniprésent dans la région du Gbêkê. Toujours présent soit pour apporter un instrument de développement, un soutien de tous ordres aux populations ou une simple compassion quand la situation l’exige . Il est pratiquement rare de voir une commune, un village où même un campement de la région du Gbêkê qui ne porte les empreintes du natif de Boukébo. Il s’agit soit d’un tricycle portant ses initiales (JAK) pour assurer la mobilité des femmes réunies en coopérative parce qu’il tient à l’autonomisation des femmes et des jeunes filles lesquelles il ne ménage aucun effort pour les encourager en finançant leurs activités, soit une chaise roulante pour personnes handicapées ou en situation de handicap, soit une école rénovée afin d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves, soit un centre de santé urbain qu’il a équipé, soit une pompe hydraulique afin de mettre fin aux souffrances des populations, soit une route rendue praticable, soit un préau offert à une chefferie, soit du matériels pour améliorer les conditions de travail des fonctionnaires, soit un foyer des jeunes ou un centre culturel construit à ses soins…il ne cesse d’inviter les jeunes à l’esprit d’entrepreneuriat .
Accessible, affable et généreux, JAK est le trait d’union entre les différentes communautés d’autochtones et d’allogènes qui partagent le vivre-ensemble dans cette région très cosmopolite de notre pays. Très proche des têtes couronnées et des communautés religieuses. Il leur apporte son soutien de tous ordres quand le besoin se présente. Soit pour l’ organisation des pèlerinages ou lors des fêtes religieuses.
Et c’est donc à juste titre que sa candidature a suscité une forte mobilisation dans ces communautés lors des dernières échéances électorales.
Un autre défi.
De la Direction du Trésor à l’Environnement et à la Transition écologique: un autre challenge pour le natif de Boukébo.
En moins de trois ans, ce pur produit de l’école ivoirienne(il a fait tout son cursus scolaire en Côte d’Ivoire) et haut cadre de notre administration (il est Administrateur en Chef des services financiers) est en passe de prendre toute sa place dans le marigot politique ivoirien. Député de la Nation depuis mars 2021, Président de Région depuis le 2 septembre 2023 et Ministre de la République depuis le mardi 17 octobre 2023.
Depuis l’annonce de sa nomination au ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique le mardi 17 octobre dernier, nombreux sont les observateurs qui continuent à tort ou à raison de s’interroger sur les motivations réelles de cette nomination.
Si le nouveau patron de ce département ministériel est un homme apprécié et respecté dans l’establishment financier comme mentionné plus haut, cela est dû en partie à ses qualités managériales et à sa force d’anticipation.
Meilleur Manager d’Entreprise, dans la catégorie Administration Publique, au titre de l’année 2020. Sous sa gouverne, le Trésor ivoirien, déjà acteur incontournable dans l’animation du compartiment obligataire de la BRVM s’élèvera d’un cran en adoptant des instruments d’anticipation des tendances des taux.
Au moment où notre planète toute entière doit répondre à de grands enjeux environnementaux notamment ceux du changement climatique, de la rareté des ressources, de la perte accélérée de la biodiversité et de la multiplication des risques sanitaires environnementaux, qui mieux qu’un manager doté d’une capacité d’anticipation pour nous conduire vers un nouveau modèle économique et social, un modèle de développement durable qui renouvelle nos façons de consommer, de produire, de travailler et de vivre ensemble? En fin connaisseur des dossiers, le patron de la région du Gbêkê et ex-Dg du Trésor et de la comptabilité publique qui lors de la cérémonie de passation de charges avec son prédécesseur le vendredi 20 octobre dernier a pris l’engagement de contribuer à la protection de l’environnement, à la promotion du développement durable et à instaurer une véritable transition écologique dans notre pays sait que quiconque qu’il lui faudra concilier l’environnement, la société et l’économie.
Ici encore, le chef de l’État Alassane Ouattara a fait un choix judicieux en choisissant l’homme qu’il faut pour faire face à un défi planétaire
Emmanuel de Kouassi pour connnectionivoirienne
dekouassi64@gmail.com
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