C’est sur l’important thème d’actualité intitulé “mesure de l’efficacité technique des producteurs de cacao: cas de la Côte d’Ivoire” que l’impétrant Aboya Ange Rémi étudiant à la Faculté des Sciences économiques de l’Université privée Ivoirienne Institut Universitaire d’Abidjan ( IUA) a axé sa soutenance qui a eu lieu le vendredi 13 octobre 2023 dans ladite Université en présence de parents, amis, connaissances et étudiants.
Après un bref exposé qui a duré une dizaine de minutes le jury présidé par le Professeur Aka Emmanuel
a estimé que l’impétrant a effectué
“un travail intéressant d’actualité avec des résultats pertinents.”
Après délibération, le jury lui a attribué la note de 17 sur 20 (mention très bien). Ce qui a permis à l’étudiant de décrocher brillamment son master 2 en économie de développement.
“Vous avez trouvé des résultats pertinents vous avez mobilisé la méthodologie appropriée”, s’est félicité jury.
Relativement au thème l’étudiant Aboya Rémi a expliqué comment les producteurs de cacao doivent maximiser leurs productions sur la même parcelle à partir des moyens dont ils disposent. Il préconise que l’Etat dans sa politique agricole puisse privilégier la formation des agriculteurs sur les nouvelles techniques de production afin de leur permettre d’utiliser le maximum de leurs terres et les dotations dont ils disposent pour avoir la meilleure production possible, a-t-il expliqué.
“Le Ghana a un rendement plus grand que la Côte d’Ivoire pourtant la Côte d’Ivoire est le premier producteur de cacao cependant notre pays n’est pas le meilleur en termes de production de cacao”, a étayé l’étudiant Aboya Rémi.
C’est le Professeur PRAO Yao Séraphin Maître de Conférences Agrégé à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, membre du jury, qui a dirigé le travail de l’impétrant.
Il a rappelé, pour sa part, l’importance du cacao dans l’économie Ivoirienne.
Soulignant que “la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec 40% de l’offre mondiale devant le Ghana avec une offre mondiale de 20 %. Le Cacao représente entre 10 et 15% du produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’Ivoire et représente 40 % des recettes d’exportation du pays et fait vivre environ 24 % de la population Ivoirienne.
Relativement au sujet de mémoire il a mis en avant les efforts que doit consentir l’Etat en vue d’accroître sa productivité de cacao pour maintenir sa position de leader mondiale dans la production du cacao.
“Le candidat a travaillé sur les déterminants, à la fois l’inefficacité et l’efficacité de la production cacaoyère en Côte d’Ivoire. Il prouve que l’Etat doit faire des efforts en matière de réduction des coûts des pesticides et des engrais. Parce qu’il a trouvé que ces engrais et pesticides avaient un effet positif. Ça veut dire qu’il faut que les paysans trouvent des produits phytosanitaires pour soigner les plants de cacao. Il leur faut avoir les ressources nécessaires pour les engrais pour produire en quantité industrielle le cacao.
L’impétrant a trouvé que la taille de la superficie aussi avait un effet positif d’où la nécessité de disposer des terres”, a-t-il expliqué.
Enfin, le Professeur PRAO Yao a fait savoir que l’Etat doit travailler à moderniser l’agriculture. Aussi plaide-t-il pour que les autorités Ivoiriennes en particulier les ministres de l’Agriculture et de l’Environnement prennent en compte les propositions de son étudiant qui a fait un excellent travail de recherche sur la culture du cacao en Côte d’Ivoire.
Albert Zatté
Hmmmm… Intéressant ça. Merci de nous faire avancer. Pourvu seulement que ces recherches soient vulgarisées et mises en pratique. On en a besoin en CIV et en Afrique. Nous avons tellement de “cerveaux” et compétences inexploités. On avance…