Après le Sara le ministre Sidi Touré annonce plusieurs agropoles et aquacoles

Au terme de la 6e édition du Sara le samedi 7 octobre 2023, à Abidjan – Port-Bouët, l’honneur est revenu au ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, d’exposer la synthèse des conclusions et les principales recommandations issues des débats fructueux qui ont eu lieu.

Diverses mesures ont été prises au titre des productions végétales, des ressources animales et halieutiques, du secteur des eaux, des forêts et de l’environnement, ainsi qu’au titre des autres secteurs impactant le développement agricole.

Afin d’assurer une transformation structurelle de l’agriculture, et sa résilience, il a été décidé de mettre l’accent à court et à moyen termes sur l’accélération de la transformation au niveau local des produits agricoles, le développement des mécanismes innovants de financement et la prise en compte de l’environnement dans le développement des activités agricoles.

Cela favorisera de ce fait, selon le ministre Sidi Tiémoko Touré, « l’expansion du nombre d’agro-pôles opérationnels, passant de 2 à 5 d’ici fin 2025 ».

Outre les agro-pôles, il sera aussi mis en place des unités de production aquacoles (alevins et poissons marchands) ; également des unités de production de produits d’élevage de ruminants à travers des Partenariats publics-privés sur les ranchs et stations ainsi que la mise en place d’unités de production de volailles (poussins d’un jour et œufs).

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« L’INTEGRALITE DES RECOMMANDATIONS DU SARA

Au titre des production végétales

Nous notons que le Programme National d’Investissement Agricole de deuxième génération (PNIA 2), en cours depuis 2018 et s’étendant jusqu’en 2025, a joué un rôle crucial dans la résilience de l’agriculture ivoirienne face aux chocs récents.

Aussi, pour assurer une transformation structurelle de l’agriculture ivoirienne, et sa résilience à tout choc extérieur, l’accent sera mis à court et à moyen termes sur l’accélération de la transformation au niveau local des produits agricoles, le développement de mécanismes innovants de financement et la prise en compte de l’environnement dans le développement des activités agricoles.

Cela impliquera également l’expansion du nombre d’agro-poles opérationnels, passant de 2 à 5 d’ici fin 2025.

Au titre des ressources animales et halieutiques

Les GAP de production et nos difficultés à couvrir les besoins nationaux à partir de la production locale, engendre des importations massives de produits animaux et halieutiques.

Afin de nous permettre de nous rapprocher de notre objectif de souveraineté alimentaire avec une couverture de plus de 65 % des besoins de consommation des populations en produits animaux et halieutiques en 2026 contre 26,7% en 2019, nous devons nécessairement réaliser des investissements subséquents. Ces investissements peuvent concerner principalement :
la mise en place d’unités de production aquacoles (alevins et poissons marchands) ;
La production aquacole nationale est évaluée à environ 5.000 tonnes, l’objectif de production affiché est de 150 000 tonnes à l’horizon 2026, soit 225 milliards de FCFA de chiffre d’affaires, soit 343, 44 millions d’euros.

L’atteinte de cet objectif est assujettie à la fourniture et la satisfaction des besoins en intrants
Besoins alevins : 600 000 000 soit un chiffre d’affaires en investissement de 120 milliards de FCFA, soit 183,17 millions d’euros ;
Besoins en aliments : 2 250 000 tonnes, soit un chiffre d’affaires de 240, 82 milliards de FCFA, soit 367, 58 millions d’euros.
la mise en place d’unités de production de produits d’élevage de ruminants à travers des Partenariats Publics Privés sur les ranches et stations ;

L’objectif de production de viande affiché à l’horizon 2026 est de 42219 tonnes de viande bovine 25 000 tonnes de viande ovine, 25 000 tonnes de viande de porcs et 68 000 tonnes de lait correspondant à un chiffre d’affaires cumulé de 268, 21 milliards de FCFA, soit 409,39 millions d’euros.
La transformation et la distribution sont des secteurs d’opportunité notamment :
la mise en place d’unités de production de volailles (poussins d’un jour et œufs) ;
L’objectif de production est de 130 000 tonnes de viandes et 132 050 tonnes d’œufs contre respectivement une production de 75 444 tonnes pour la viande et 66 495 tonnes pour les œufs en 2021, représentant un chiffre d’affaires cumulé de 549, 49 milliards de FCFA, soit 838, 72 millions d’euros.

Cet objectif est assujetti à la satisfaction des besoins suivants :
Besoin de poussins : 94 022 393 poussins cumulés (chaires et pondeuses) représentant un chiffre d’affaires global estimé 47, 73 milliards de FCFA, soit 72, 85 millions d’euros ;
Besoin d’aliments : 511 100 tonnes soit environ 235, 89 milliards de FCFA de chiffre d’affaires, soit 360, 05 millions d’euros ;
Besoin en médicaments et produits vétérinaires représentant un chiffre d’affaires cumulé de 37, 61 milliards de FCFA, soit 57, 41 millions d’euros ;
la mise en place d’unités agro-industrielles comprenant un volet formation, production laitière et un volet traitement et transformation.
Au titre du secteur des eaux, des forêts et de l’environnement

Nous sommes résolus à sauvegarder nos forêts et à réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Pour ce faire, des réformes importantes seront engagées, notamment l’actualisation du code de l’environnement et du code de l’eau, ainsi que l’application du code forestier.

Nous renforcerons également la protection des massifs forestiers existants et mobiliserons des ressources nécessaires à la réhabilitation des forêts et des terres dégradées afin d’atteindre un taux de couverture forestière d’au moins 20% du territoire national.

Les jours à venir, nous prévoyons un renforcement de la sensibilisation de la population, le renforcement de la participation des communautés locales à la gestion des ressources naturelles, l’accélération de la mobilisation des ressources financières auprès des partenaires au développement, notamment les fonds climatiques et environnementaux ; ainsi que le développement local d’instruments financiers verts, tels que les Green bonds, les crédits carbones.

Au titre des autres secteurs impactant le développement agricole

Le développement de nos secteurs étant conditionné par une bonne synergie avec certains secteurs d’activités clés, nous nous engageons à renforcer notre collaboration avec :
le Ministère chargé des mines et de l’énergie afin de contribuer à la réduction des impacts négatifs de l’orpaillage clandestin, faciliter l’accès aux énergies, notamment renouvelables afin de permettre aux populations rurales de valoriser leurs productions agricoles;
le Ministère chargé des infrastructures économiques pour améliorer la densité et la qualité des infrastructures routières pour améliorer l’écoulement des produits agricoles vers les marchés.
le Ministère chargé du numérique pour le développement de solutions d’alerte précoce et de surveillance des ressources naturelles, le déploiement d’infrastructures permettant aux agriculteurs de profiter de toute la puissance des outils numériques pour réduire la fracture numérique et favoriser un développement inclusif.

Nous notons que le Programme National d’Investissement Agricole de deuxième génération (PNIA 2), en cours depuis 2018 et s’étendant jusqu’en 2025, a joué un rôle crucial dans la résilience de l’agriculture ivoirienne face aux chocs récents.

Aussi, pour assurer une transformation structurelle de l’agriculture ivoirienne, et sa résilience à tout choc extérieur, l’accent sera mis à court et à moyen termes sur l’accélération de la transformation au niveau local des produits agricoles, le développement de mécanismes innovants de financement et la prise en compte de l’environnement dans le développement des activités agricoles.

Cela impliquera également l’expansion du nombre d’agro-poles opérationnels, passant de 2 à 5 d’ici fin 2025.

Au titre des ressources animales et halieutiques

Les GAP de production et nos difficultés à couvrir les besoins nationaux à partir de la production locale, engendre des importations massives de produits animaux et halieutiques.

Afin de nous permettre de nous rapprocher de notre objectif de souveraineté alimentaire avec une couverture de plus de 65 % des besoins de consommation des populations en produits animaux et halieutiques en 2026 contre 26,7% en 2019, nous devons nécessairement réaliser des investissements subséquents. Ces investissements peuvent concerner principalement :
la mise en place d’unités de production aquacoles (alevins et poissons marchands) ;
La production aquacole nationale est évaluée à environ 5.000 tonnes, l’objectif de production affiché est de 150 000 tonnes à l’horizon 2026, soit 225 milliards de FCFA de chiffre d’affaires, soit 343, 44 millions d’euros.

L’atteinte de cet objectif est assujettie à la fourniture et la satisfaction des besoins en intrants
Besoins alevins : 600 000 000 soit un chiffre d’affaires en investissement de 120 milliards de FCFA, soit 183,17 millions d’euros ;
Besoins en aliments : 2 250 000 tonnes, soit un chiffre d’affaires de 240, 82 milliards de FCFA, soit 367, 58 millions d’euros.
la mise en place d’unités de production de produits d’élevage de ruminants à travers des Partenariats Publics Privés sur les ranches et stations ;

L’objectif de production de viande affiché à l’horizon 2026 est de 42219 tonnes de viande bovine 25 000 tonnes de viande ovine, 25 000 tonnes de viande de porcs et 68 000 tonnes de lait correspondant à un chiffre d’affaires cumulé de 268, 21 milliards de FCFA, soit 409,39 millions d’euros.
La transformation et la distribution sont des secteurs d’opportunité notamment :
la mise en place d’unités de production de volailles (poussins d’un jour et œufs) ;
L’objectif de production est de 130 000 tonnes de viandes et 132 050 tonnes d’œufs contre respectivement une production de 75 444 tonnes pour la viande et 66 495 tonnes pour les œufs en 2021, représentant un chiffre d’affaires cumulé de 549, 49 milliards de FCFA, soit 838, 72 millions d’euros.

Cet objectif est assujetti à la satisfaction des besoins suivants :
Besoin de poussins : 94 022 393 poussins cumulés (chaires et pondeuses) représentant un chiffre d’affaires global estimé 47, 73 milliards de FCFA, soit 72, 85 millions d’euros ;
Besoin d’aliments : 511 100 tonnes soit environ 235, 89 milliards de FCFA de chiffre d’affaires, soit 360, 05 millions d’euros ;
Besoin en médicaments et produits vétérinaires représentant un chiffre d’affaires cumulé de 37, 61 milliards de FCFA, soit 57, 41 millions d’euros ;
la mise en place d’unités agro-industrielles comprenant un volet formation, production laitière et un volet traitement et transformation.
Au titre du secteur des eaux, des forêts et de l’environnement

Nous sommes résolus à sauvegarder nos forêts et à réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Pour ce faire, des réformes importantes seront engagées, notamment l’actualisation du code de l’environnement et du code de l’eau, ainsi que l’application du code forestier.

Nous renforcerons également la protection des massifs forestiers existants et mobiliserons des ressources nécessaires à la réhabilitation des forêts et des terres dégradées afin d’atteindre un taux de couverture forestière d’au moins 20% du territoire national.

Les jours à venir, nous prévoyons un renforcement de la sensibilisation de la population, le renforcement de la participation des communautés locales à la gestion des ressources naturelles, l’accélération de la mobilisation des ressources financières auprès des partenaires au développement, notamment les fonds climatiques et environnementaux ; ainsi que le développement local d’instruments financiers verts, tels que les Green bonds, les crédits carbones.

Au titre des autres secteurs impactant le développement agricole

Le développement de nos secteurs étant conditionné par une bonne synergie avec certains secteurs d’activités clés, nous nous engageons à renforcer notre collaboration avec :
le Ministère chargé des mines et de l’énergie afin de contribuer à la réduction des impacts négatifs de l’orpaillage clandestin, faciliter l’accès aux énergies, notamment renouvelables afin de permettre aux populations rurales de valoriser leurs productions agricoles;
le Ministère chargé des infrastructures économiques pour améliorer la densité et la qualité des infrastructures routières pour améliorer l’écoulement des produits agricoles vers les marchés.
le Ministère chargé du numérique pour le développement de solutions d’alerte précoce et de surveillance des ressources naturelles, le déploiement d’infrastructures permettant aux agriculteurs de profiter de toute la puissance des outils numériques pour réduire la fracture numérique et favoriser un développement inclusif ».

(Source MIRAH)
Par Edouard Koudou Fratmat

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