La Russie a ajouté lundi le président de la Cour pénale internationale (CPI), le Polonais Piotr Hofmanski, à sa liste de personnes recherchées, sans préciser le motif.
« Recherché dans le cadre d’une enquête pénale », peut-on lire dans la base de données du ministère de l’intérieur, selon les agences de presse publiques TASS et RIA Novosti.
La CPI a émis au printemps un mandat d’arrêt à l’encontre de Vladimir Poutine pour son rôle dans la déportation d’enfants en Ukraine.
Bien que la Russie ne soit pas membre de la CPI [comme entre autres le Mozambique, le Zimbabwe, le Maroc, l’Inde, la Mauritanie, l’Algérie, Israël, le Cameroun, les Emirats Arabes Unis, Qatar, l’Ethiopie, l’Egypte, la Chine, l’Angola, la Corée du Nord, les USA, la Turquie, l’Indonésie, le Soudan, le Sud-Soudan ou l’Arabie Saoudite], le président russe peut théoriquement être arrêté lors de ses déplacements dans un pays qui a ratifié le protocole de Rome, protocole créateur de la CPI.
Avec Lemonde.fr
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