Maintes fois reportée la mise en œuvre de l’Autoroute Abidjan-Lagos encore repoussée à janvier 2024

Composante phare des projets d’intégration régionale en Afrique de l’Ouest, l’autoroute Abidjan-Lagos annoncée depuis plusieurs années, est proche de la phase de mise en œuvre.

La mise œuvre du projet d’autoroute Abidjan-Lagos commencera en janvier 2024, ont rapporté des experts de la Commission de la CEDEAO constitués au sein du Spatial Development Initiative, un comité dédié à sa réalisation. Lors d’un atelier à Lagos, Ebere Izunobi, président de ce comité, a indiqué que le projet actuellement à l’étape de conception amorcera d’ici peu la prochaine phase de son exécution.

« Nous en sommes au stade de la conception, et lorsque celle-ci sera terminée à la fin de l’année, avec l’évaluation environnementale et la conception technique, les documents d’appel d’offres du projet seront lancés sur le marché », a-t-il indiqué.

Le corridor routier Abidjan-Lagos devrait couvrir un linéaire total de 1 028 km, de Bingerville (Abidjan) à Mile 2 (Lagos) et interconnecter 5 pays d’Afrique de l’Ouest, le Nigeria, le Ghana, le Togo, le Bénin et la Côte d’Ivoire. Selon la Banque africaine de développement, 70 millions de personnes vivent le long de ce trajet qui concentre près de 75% des activités commerciales de cette région continentale. Les travaux dureront entre 4 et 6 ans.

En mars 2022, la BAD a annoncé qu’environ 15,6 milliards USD ont déjà été mobilisés pour le projet.

Une fois achevée, l’autoroute, qui est aussi un chainon stratégique de la côtière transfrontalière Dakar – Abidjan – Lagos, aura un impact direct sur 14 des 16 pays d’Afrique de l’Ouest.

Agence Ecofin

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1 réflexion au sujet de « Maintes fois reportée la mise en œuvre de l’Autoroute Abidjan-Lagos encore repoussée à janvier 2024 »

  1. Projet salutaire au plus haut point. Voici le vrai panafricanisme qui fait avancer et améliore le quotidien de nos populations. En fait, il n’y a pas plus panafricaniste que l’axe CIV – Nigeria avec leur gouvernement respectif. Au demeurant, pour un projet d’une telle envergure, que vaut d’attendre encore quelques mois jusqu’en Janvier pour le démarrage officiel ? Côté de notre pays, je crois que nous avons déjà commencé une partie de ce tronçon. Ce panafricanisme, 99 pourcent de nos populations le veulent. On avance…

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