Après les céréales et oléagineux russes et ukrainiens, et alors que la Russie occupe une grande partie des terres parmi les plus fertiles sur la planète dans l’est de l’Ukraine, place à la crise du riz indien. Certains pays comme la Côte-d’Ivoire ont réagi à l’arrêt des exportations de riz indien, en interdisant à leur tour l’exportation de leur production locale de riz. Ces mesures protectionnistes pourront-elles avoir un impact sur les hausses de prix de riz en temps de forte inflation planétaire, alors que le tandem Russie-Arabie Saoudite ne cesse de pousser les prix des hydrocarbures vers de nouveaux records ?
Le riz est l’aliment le plus consommé dans le monde avec un demi-milliard de tonnes consommées par an.
Le riz bon marché a fait de l’Inde le plus grand exportateur mondial de riz, représentant près de 40 pour cent des exportations totales de riz, qui devraient atteindre 54 millions de tonnes au cours de la campagne agricole 2022-2023.
L’Inde exporte environ 20,5 millions de tonnes de riz blanchi cette année, soit près de 2,5 fois celle du deuxième exportateur, la Thaïlande, avec 8,5 millions de tonnes. La Thaïlande est suivie par le Vietnam (7,9 millions de tonnes), le Pakistan (3,6 millions de tonnes) et les États-Unis (2,1 millions de tonnes).
L’Inde a dominé les exportations de riz au cours de la dernière décennie, en partie à cause des bas prix locaux et des stocks intérieurs élevés, qui permettent au pays d’offrir du riz à prix réduit.
Qui achète le riz indien ?
De janvier à juillet, l’Inde a exporté environ 12,9 millions de tonnes de riz, d’une valeur de près de 7 milliards de dollars, vers au moins 150 pays, selon la Direction générale indienne du renseignement commercial et des statistiques.
Les trois quarts (77 pour cent) des exportations de riz de l’Inde étaient du riz étuvé non basmati, tandis que le quart restant (23 pour cent) était du riz basmati.
Avec 1,17 million de tonnes, le Bénin, pays d’Afrique de l’Ouest, a acheté le plus de riz indien non basmati cette année, suivi du Sénégal (872 080 tonnes) et du Kenya (685 302 tonnes).
Huit des dix principales destinations du riz indien sont des pays africains qui importent principalement du riz brisé, la variété la moins chère et la plus nourrissante.
Les plus gros acheteurs de riz basmati de l’Inde cette année étaient l’Arabie saoudite (639 150 tonnes), l’Iran (545 751 tonnes) et l’Irak (383 687 tonnes).
Le graphique ci-dessous montre les principaux acheteurs de riz non basmati et basmati indien.
L’Inde, premier exportateur mondial de riz
Le riz national bon marché a fait de l’Inde le plus grand exportateur mondial de riz, représentant près de 40 pour cent des exportations totales de riz, qui devraient atteindre 54 millions de tonnes au cours de la campagne agricole 2022-2023.
L’Inde exporte environ 20,5 millions de tonnes de riz blanchi cette année, soit près de 2,5 fois celle du deuxième exportateur, la Thaïlande, avec 8,5 millions de tonnes. La Thaïlande est suivie par le Vietnam (7,9 millions de tonnes), le Pakistan (3,6 millions de tonnes) et les États-Unis (2,1 millions de tonnes).
L’Inde a dominé les exportations de riz au cours de la dernière décennie, en partie à cause des bas prix locaux et des stocks intérieurs élevés, qui permettent au pays d’offrir du riz à prix réduit.
Après l’interdiction imposée par l’Inde, le Département américain de l’Agriculture (USDA) a abaissé ses prévisions sur le commerce mondial du riz pour 2023 et 2024, l’organisation affirmant que le commerce du riz blanchi au cours de l’année civile 2024 devrait atteindre 52,9 millions de tonnes, en baisse de 3,44 millions de tonnes par rapport à l’année précédente. prévisions.
L’interdiction a eu un effet d’entraînement sur le prix d’autres variétés de riz, et il est peu probable que les prix élevés du riz diminuent à court terme. La FAO a suggéré que toute reprise probable du commerce du riz d’ici l’année prochaine nécessiterait la levée des restrictions à l’exportation de l’Inde.
AGD
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