Depuis le refus de la Russie de reconduire le deal sur les céréales et de lever le blocus des navires ukrainiens en mer noire, les prix s’envolent sur les marchés mondiaux. Les plus gros consommateurs que sont l’Union européenne, la Turquie ou la Chine espéraient un accord entre les présidents Erdogan et Poutine. Mais les espoirs ont été douchés. Poutine annonce le maintien de la suspension du deal « la Russie ne lèvera aucun blocus tant que les occidentaux maintiendrons leurs sanctions ».
La Russie n’est disposée à conclure un nouvel accord céréalier que si l’Occident répond aux exigences russes. Le président Poutine a déclaré cela après ses entretiens avec son homologue turc Erdogan. Il souhaite que l’Occident supprime les barrières commerciales aux exportations agricoles russes. Les produits alimentaires et les engrais ne font pas partie du paquet de sanctions occidentales, mais selon Moscou, les sanctions sur les transactions de paiement, entre autres choses, entravent les exportations russes de céréales.
Selon le dirigeant russe, un accord est en cours de conclusion sur la fourniture gratuite de céréales à six pays africains. Avec le soutien financier du Qatar, les céréales pourraient être livrées via la Turquie. Mais selon Poutine, une telle construction ne doit pas être considérée comme une alternative à l’ancien accord céréalier.
Erdogan a déclaré par la suite qu’il pensait qu’une solution était en vue pour l’échec de l’accord céréalier. En juillet dernier, Poutine a refusé de renouveler l’accord existant. Il a été créé après la médiation de la Turquie et des Nations Unies et a joué un rôle vital pour la sécurité alimentaire en Afrique, entre autres.
Commentaires Facebook