Abdourahmane Tchiani, chef de la garde présidentielle nigérienne, s’est auto-proclamé nouveau chef d’un gouvernement de transition, deux jours après que son unité ait renversé le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum.
Il en a fait l’annonce ce vendredi, jour de de la grande prière des musulmans, à la télévision publique, affirmant qu’il était le « président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie ».
Le général de 62 ans a également déclaré que l’intervention avait été nécessaire pour éviter « la disparition progressive et inévitable » du pays.
Selon lui alors que Bazoum avait cherché à convaincre les gens que « tout allait bien… la dure réalité (est) un tas de morts, de déplacés, d’humiliations et de frustrations ».
« L’approche sécuritaire d’aujourd’hui n’a pas apporté la sécurité au pays malgré de lourds sacrifices », a déclaré Tchiani.
Le doyen du putschiste de la sous-région n’a fait aucune mention d’un calendrier pour le retour des civils au pouvoir.
Tchiani depuis 2015 a la tête de la garde présidentielle, est originaire de la région occidentale du Tillaberi, principale zone de recrutement pour l’armée.
Le général reste aussi un proche allié de l’ancien président Mahamadou Issoufou – l’homme politique qui a dirigé le pays jusqu’en 2021.
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