Au Burkina Faso, le gouvernement burkinabè salue la « décision courageuse » du voisin Malien, après la demande du « retrait sans délai » de la mission de l’ONU au Mali formulée par Bamako vendredi 16 juin, a annoncé dimanche 18 juin le porte-parole du gouvernement de transition qui l’a annoncé dans un communiqué. Le gouvernement burkinabè de la transition a invité la communauté internationale au « strict respect des choix opérés par le Mali ».
Le Mali et le Burkina Faso se rapprochent depuis des années de la Russie, avec une pression croissante de la population également, poussant leurs gouvernements à prendre des positions offensives vis-à-vis de la France et de l’ONU. Ici, un manifestant brandit les portraits des présidents de la transition malienne Assimi Goïta, burkinabè Ibrahim Traoré, ainsi que du président russe Vladimir Poutine, à Ouagadougou le 4 octobre 2022.
Le Mali et le Burkina Faso se rapprochent depuis des années de la Russie, avec une pression croissante de la population également, poussant leurs gouvernements à prendre des positions offensives vis-à-vis de la France et de l’ONU. Ici, un manifestant brandit les portraits des présidents de la transition malienne Assimi Goïta, burkinabè Ibrahim Traoré, ainsi que du président russe Vladimir Poutine, à Ouagadougou le 4 octobre 2022. © Issouf Sanogo / AFP
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RFI
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Dans le communiqué signé par son porte-parole, le gouvernement burkinabè a d’abord « félicité le Mali pour ce choix assumé ». Il « encourage le gouvernement et le peuple frère du Mali dans cette affirmation de la souveraineté de l’Etat malien », poursuit-il.
Cette décision, selon le porte-parole du gouvernement burkinabè Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, « est conforme à la vision stratégique de l’État malien dans la lutte contre le terrorisme et pour la restauration de la paix et de la sécurité au Sahel ».
Comme son voisin malien, le Burkina Faso est dirigé par des militaires putschistes et est pris dans une spirale de violences terroristes depuis plusieurs années.
Autre signe de soutien apporté : dans ce même communiqué, Ouagadougou demande au secrétaire général des Nations unies de « bien vouloir prendre les dispositions utiles pour retrait des troupes burkinabè engagées au Mali dans le cadre de la Minusma » depuis dix ans.
Le Burkina Faso fait partie des principaux pays contributeurs en termes de personnel dans le cadre de cette mission de stabilisation dans le pays : selon les chiffres officiels, actuellement, environ un millier de militaires, policiers et gendarmes y seraient déployés.
Avec RFI
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