440 milliards de fcfa pour la construction de parcs agro-industriels à Yamoussoukro et à Bouaké

Selon le ministre ivoirien en charge du commerce, le gouvernement ivoirien a mobilisé 440 milliards FCFA pour financer la construction de parcs agro-industriels à Yamoussoukro et à Bouaké, en vue d’accroître la croissance économique durable, la création d’emplois et le développement du secteur privé. Il a communiqué cette information, le 6 juin 2023, à l’issue du panel intitulé « ZLECAF et Agro-industrie, une nouvelle ère pour la transformation locale », organisé dans le cadre du Africa CEO Forum 2023 à Abidjan.

Cette initiative découle de deux protocoles d’accord. Le premier a été conclu entre le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, et la société PFO Africa, représentée par Léandre Assié portant financement, aménagement, construction, gestion, exploitation et entretien de la parcelle de 250 hectares de la zone industrielle de Yamoussoukro. Le second protocole est un accord-cadre signé entre le ministre Souleymane Diarrassouba et la société China Road and Bridge Corporation (CRBC) représentée par Li Feng pour un montant total de 360 milliards de FCFA. La convention prévoit la réalisation d’un parc industriel à Bouaké sur une superficie de 1 000 hectares.

La signature de ces différents accords reflète la volonté du gouvernement ivoirien de faire de la Côte d’Ivoire une destination privilégiée pour les investissements internationaux et une plateforme industrielle de premier plan en Afrique de l’Ouest.

La réalisation de ces parcs, de l’avis du ministre Souleymane Diarrassouva, vient confirmer la capacité de la Côte d’Ivoire à décentraliser son industrialisation et à stimuler l’économie locale.

Il a saisi l’occasion pour indiquer que la mise en place de la zone de libre-échange induit l’émergence d’une économie et des entreprises compétitives, ainsi qu’un écosystème favorisant la transformation des produits locaux, la création de valeurs ajoutées et a la capacité de pouvoir les exporter. Il a fait savoir que la ZLECAF constitue un atout important en ce qu’elle donne de la visibilité aux entreprises industrielles. Elle permettra de passer, en termes de création de valeur ajoutée, de 50 à 70 milliards de dollars et d’avoir un taux de commerce interafricain qui passerait de 16 à 25 % à l’horizon 2040.

Avec CICG

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