Le directeur de cabinet du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Moussa Diarrassouba, a appelé les acteurs engagés contre les Violences basées sur le genre (VBG) à une synergie d’actions. C’était à l’occasion de la réunion de coordination des activités de lutte contre les VBG, le 1er juin 2023 à Abidjan-Cocody.
« Les chiffres liés aux VBG sont encore très alarmants. Nous devons agir avec plus de force et travailler en synergie et sortir des interventions dispersées pour relever ce défi, car les conséquences sont lourdes pour les survivants », a-t-il relevé.
Selon lui, 7 919 cas de VBG ont été rapportés et pris en charge en Côte d’Ivoire en 2022, dont 1 198 cas de viols (15,13%) et 182 cas de mariages précoces (2,30%). Et d’inviter les populations à sortir du silence en dénonçant les actes de violences, à coopérer avec les autorités compétentes pour faire sévir les auteurs des actes de violence.
Le Directeur de Cabinet a rappelé l’engagement du gouvernement à toujours œuvrer pour atteindre l’objectif de tolérance zéro VBG. « Les résultats sont encourageants et les perspectives sont prometteuses », a-t-il dit.
Selon la directrice du Programme national de lutte contre les VBG, Josiane Bessi-Assiri, cette réunion, permettra, entre autres, de mieux coordonner les forces et les faiblesses des activités liées aux VBG, de poursuivre l’installation des plateformes sur le territoire national, de renforcer les capacités des acteurs, de financer les activités, de renforcer les structures d’accueil et de transit, de susciter l’implication de tous les acteurs clés, notamment la Police nationale.
Notons que les violences basées sur le Genre désignent tout acte préjudiciable perpétré contre le gré d’autrui. Elles sont basées sur les différences socialement prescrites entre *hommes et femmes, filles et garçons.
CICG
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