Ousmane Sonko prend la parole : « Ils ont pris mes deux téléphones, mon arme avec l’autorisation et mon sac avec toutes mes affaires ! C’est une séquestration sans aucune raison… »
Les gendarmes qui ont intercepté mon véhicule l’ont fouillé systématiquement devant nous et y ont trouvé et illégalement confisqué :
– mon sac contenant mon arme et l’autorisation de port d’arme y afférente ;
– 4 téléphones portables m’appartennant, dont 2 que je n’utilise pas…— Ousmane Sonko (@SonkoOfficiel) May 30, 2023
Le leader du parti Pastef Les Patriotes après avoir reporté ses déclarations d’hier, a finalement pris quelques minutes pour s’adresser à ses militants. C’est un tour d’horizon que Ousmane Sonko a fait sur les manigances des forces de l’ordre qui ont voulu, estime-t-il, impérativement mettre la main sur lui en se débarrassant d’abord de ses gardes du corps. Ousmane Sonko considère que ce qui s’est passé hier, est purement de l’injustice comme Macky Sall a l’habitude de le faire à son endroit. « Ce qui se passe dépasse l’entendement. La liberté est menacée dans ce pays. C’est dans ce cadre que nous avons commencé cette caravane de la liberté. Nous avons sillonné quelques localités pour aller au contact des sénégalais et les sensibiliser sur les enjeux du moment. J’ai pris sur moi d’arrêter parce que les objectifs étaient largement atteints. Mais personne ne nous a contraint d’arrêter même s’il y avait quelques tracasseries policières », juge le maire de Ziguinchor.
Ousmane Sonko qui envisageait de venir sur Dakar a estimé avoir été informé sur de possibles attaques sur sa personne. « J’ai pris sur moi de partir hier, très tôt et je suis parti par la route et j’ai décidé de passer par la Gambie en rapport avec ma décision sur la campagne de désobéissance civique. Je l’ai fait en toute liberté », a précisé le leader du parti Pastef qui a souligné avoir aussi, été arrêté vers Koungheul. Je savais que leur objectif était de m’amener sur Dakar », indique Ousmane Sonko poursuivant sa version sur les faits qui se sont déroulés hier.
Une fois à Koungheul, arrêté, Sonko estime qu’il a été interpellé et on lui a demandé de sortir les affaires qui se trouvaient dans le sac : « en toute illégalité, ils ont confisqué mes deux téléphones, l’arme que j’avais et dont je détenais l’autorisation, ont été aussi emporté » regrette le leader de Pastef qui dénonce une séquestration dont il est victime depuis hier lorsque les éléments du GIGN l’ont déposé chez lui à la cité Keur Gorgui.
Avec Dakaractu
Après nous avoir mis séparément dans des véhicules, ils ont conduit le mien jusqu’à Kaolack pour revenir dire ensuite qu’ils y ont trouvé une seconde arme à feu, à laquelle Antoine Diome a fait allusion dans sa sortie.
Énième forfaiture d’un ministre de l’Intérieur, habitué de…
— Ousmane Sonko (@SonkoOfficiel) May 30, 2023
J’appelle toutes les populations à demeurer mobilisées et debout contre la dictature de Macky Sall. Que la résistance constitutionelle s’intensifie partout afin de recouvrer notre démocratie. Levons-nous et faisons face à Macky Sall et à ses sbires.#Resistance
— Ousmane Sonko (@SonkoOfficiel) May 30, 2023
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