Toute la cabale contre le chef Apiti dénoncée
Le village de Yopougon Kouté, dirigé depuis janvier 2021 par le Chef Apipi Apiti Clément, fonctionne normalement selon les principes et lois Atchan. Tous les organes de gestion sont en place et la quiétude est de mise. Pour s’en convaincre, le 08 mars dernier, lors de la journée internationale des droits de la femme, les autorités administratives et politiques ont fait appel à la chefferie, afin de procéder à la cérémonie de libation en présence de la Première Dame, Dominique Ouattara qui a même salué la présence du chef du village Apiti Apiti Clément. Les activités du village vont bon train.
Le samedi 15 avril 2023 dernier s’est même tenue, la cérémonie du lancement des activités de la coopérative SOCOMEYOK qui regroupe toutes les femmes productrices d’attieké du village de Kouté. Le très célèbre marché aux puces continue d’attirer du monde venu de tous les coins de la capitale Ivoirienne, les populations vaquent à leurs occupations quotidiennes sans problème. La nuit tombée, les maquis sont remplis et la musique bat son plein. Chaque jour, on assiste au cortège des tricycles allant et venant, les commerces sont ouverts. Bref, la vie, dans cette partie de la commune de Yopougon est parfaite et paisible. Cependant, il se trouve des gens à qui cette harmonie ne fait pas du tout du bien. Après l’échec de leur tentative de mettre le village sous administration séquestre et toutes les tentatives de déstabilisation du pouvoir des Tchagba, ils ont décidé d’engager un harcèlement judiciaire contre les dirigeants du village à travers des convocations à n’en point finir à la brigade de recherches, toute chose qui nécessite d’être sue et dénoncée. Le mode opératoire est ici unique et identique : Soit transmis du parquet de Yopougon.
En novembre 2022, le chef du village APITI Apiti Clément avait été convoqué et interrogé à la Brigade de recherches. Au cours de cette rencontre, il lui ai demandé avec quel document administratif exerce-t-il sous le titre de Chef du village de Yopougon Kouté. Alors qu’il est sans ignorer que la Loi n° 2014-428 du 14 juillet 2014 portant statut des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, en son article 3, est très claire sur la question : « Les rois, les chefs de province, les chefs de canton, les chefs de tribu et les chefs de village sont désignés suivant les us et coutumes dont ils relèvent … ». A partir de ce constat, il est absurde d’exiger d’un chef traditionnel un acte administratif de nomination. Il est important de souligner que l’arrêté préfectoral vient juste entériner la décision de la communauté villageoise. Ne pas le posséder n’empêche pas un village de fonctionner.
Après le chef APITI Apiti, c’est au tour du Porte-parole du village, Agbassi Timothée de connaitre les tracasseries judiciaires. Les 29 décembre 2022 et 12 janvier 2023, il est convoqué devant la brigade de recherches en sa qualité de président du comité de gestion de la génération Tchagba.
Les dernières convocations en date, sont issues des plaintes émises par les sieurs Mobio Yapi David et Yapi Djoman Martin contre six (06) natifs du village pour répondre de la gestion des fonds du village, pour le premier cité, et des fonds de la génération Tchagba, pour le deuxième. Et pourtant, le plaignant Mobio Yapi David, de la génération Dougbô, lui-même fait partie de l’équipe de l’ancien chef du village destitué par le Ministre Sidiki Diakité pour détournement de 100 millions frs appartenant au village. Quant à Yapi Djoman Martin né en 1960 et qui se dit Tchagba alors que la reforme fait de lui un Dougbo, il dit attaquer ses frères en justice pour répondre de la gestion des fonds de la génération Tchagba. La communauté villageoise, réagissant à ce propos, estime que les deux individus n’ont pas qualité morale pour agir et ester en justice. C’est pourquoi, elle invite les autorités militaires et judiciaires à s’approprier et s’imprégner de la réalité de la crise pour éclairer leur religion. Un livre édité pour comprendre toute cette crise »artificielle » est, pour ce faire, disponible au siège de la chefferie.
LS, correspondance particulière
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