Newspace Africa. C’est le nom donné à la conférence internationale des experts des technologies spatiales. Elle vient de tenir du 26 au 28 avril 2023 à Abidjan sa deuxième assise qui a vu la participation d’experts venus d’Afrique et du reste du monde pour mener les réflexions sur les usages de cette technologie de plus en plus incontournable. A l’ouverture de ces assises, la ministre d’état Kandia Camara qui représentait le Premier ministre, a d’abord situé les enjeux avant de souligner que cette réunion des experts doit aboutir à des résultats au profit du développement des États africains. «Elle permettra (la réunion) d’échanger sur la recherche pour le développement de l’industrie spatiale en Afrique et sur les opportunités qu’offre l’utilisation des sciences et des technologies spatiales pour la sécurité, la défense et le développement durable de l’Afrique », a-t-elle indiqué.
Plus alerte sur les sujets du genre, le ministre ivoirien de l’enseignement supérieur s’est voulu pédagogique en s’étendant sur le bien-fondé de la technologie spatiale. Il en a vanté les usages multiples qui vont de la sécurité à l’innovation technologique. Il a émis le vœu que cette technologie n’échappe pas, une fois de plus aux Africains. Il a également soutenu que l’industrie spatiale au niveau mondial est en profonde mutation avec de nouveaux acteurs aux approches très innovantes. Face à ces mutations, il a souhaité que l’Afrique ne soit oas un nouvel espace à conquérir mais qu’elle soit au devant de la bataille pour profiter des bonnes opportunités dans le secteur.
« La conquête spatiale est aujourd’hui une nécessité stratégique pour se développer et se protéger. Maitriser son espace est aujourd’hui crucial, tant pour des enjeux de développement économique que ceux de la sécurisation du territoire», a-t-il fait valoir. Puis le ministre Diawara de relever l’importance des technologies spatiales telles qu’elles se présentent de nos jours. Entre autres, la protection de la forêt et de la biodiversité, la surveillance et la prévention des catastrophes, le développement de l’agriculture…
« Le Newspace peut contribuer à améliorer les communications en Afrique, en fournissant des services de télécommunication et d’Internet à des endroits qui ne sont pas accessibles par les infrastructures terrestres traditionnelles. Il peut contribuer, à stimuler l’activité économique et la croissance en permettant un accès plus large à l’information, à l’éducation, aux services financiers, au commerce électronique et à la connectivité », a étayé Adama Diawara.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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