La maire d’Odienné dans le nord de la Côte-d’Ivoire, la ministre de la Femme, de la Famille et de I’Enfant, Nassénéba Touré, s’est réjouie de la présence de nombreuses femmes sur les espaces pour exposer leurs savoirs, leurs outils, leurs produits ou leurs solutions porteuses d’impact pour l’amélioration des conditions de vie de la population, en général, et de celle des femmes, en particulier. C’était à l’ouverture officielle de la première édition du Salon de la Journée internationale de la Femme (JIF), le vendredi 24 mars 2023 à Abidjan-Treichville.
Selon Nassénéba Touré, le gouvernement veut briser les barrières et les tabous qui relèguent la femme au second rang dans plusieurs domaines novateurs comme le digital.
En marge de ce salon, a-t-elle ajouté, une action humanitaire dénommée opération de don de sang a été intégrée et se déroulera sur les deux journées que dureront les expositions. Il est également prévu l’organisation d’une activité sportive de masse (le fitness), le samedi de 6h30 à 9h30, sur l’esplanade du Palais de la Culture.
De son côté, Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et de l’Économique numérique, a annoncé que le déploiement de la stratégie d’inclusion numérique permettra de rehausser le nombre de femmes utilisatrices à près de 47%.
Il a rappelé quelques programmes et initiatives visant à permettre aux femmes de s’approprier les innovations technologiques et digitales. On retient, entre autres, le programme de formation des jeunes filles aux métiers du numérique qui consiste à éveiller l’intérêt des jeunes filles des collèges et lycées aux métiers de STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques), dès le début du cycle, le concours Miss 2.0 lancé en 2020 pour célébrer les jeunes Ivoiriennes connectées, engagées et créatives.
Il s’agit aussi de l’expérimentation de la phase pilote du programme qui a permis de former à l’usage du numérique des femmes et des jeunes filles dans le cadre de leurs activités commerciales.
Son ministère, a-t-il ajouté, soutient également des initiatives de certaines organisations partenaires telles que l’OIF ou la Banque mondiale qui, dans le cadre de son programme DigiFemmes, forme actuellement près de 300 femmes au codage et au développement web.
Pour Amadou Coulibaly, l’intégration des femmes dans les domaines technologiques est à encourager fortement.
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