Miss Awoulaba: Miné par des dissensions internes le Comité de Geneviève Dahon relance le concours

Le concours de beauté communément appelé « miss Awoulaba » visant à magnifier la femme aux rondeurs prononcées traverse des moments de turbulence. Alors qu’il s’apprête à lancer l’édition 2023, le comité miss Awoulaba conduit par Geneviève Dahon à maille à partir avec Jonas Lago qui était son secrétaire général et ancien président du Caci (Comité miss Awoulaba Côte d’Ivoire).

Josephine Dahon qui a fait ses preuves à la tête du Caci et qui projette d’internationaliser le concours pour l’édition 2024, accuse Jonas Lago d’usurpation de titre. Une plainte est pendante devant la justice ivoirienne et Mme Dahon estime qu’elle a le droit avec elle car détentrice exclusive de l’agrément de l’association Caci. Organisation dont elle a d’ailleurs changé la dénomination en Cora-Ci (Comité Reine Awoulaba Côte d’Ivoire).

Elle affirme avec hargne lors de sa conférence de presse du 16 mars 2023 qu’elle est à l’œuvre pour redynamiser le concours qui est adoubé par plusieurs pays ouest-africains (Mali, Bénin, Guinée, Togo…) qui enverront des candidates les représenter en 2024. « Notre projet nouveau a rencontré l’adhésion de nos pairs des pays de la sous-région qui ont bien voulu adopter la dénomination ivoirienne Awoulaba pour l’identification de ce concours en vue de la valorisation inclusive de la femme africaine », a-t-elle étayé.

Décidée à donner une image plus reluisante, elle s’est dressée contre les coups de boutoir de son ancien secrétaire général Jonas Lago.

« Je veux vous rassurer et à travers vous, rassurer l’opinion publique nationale et internationale que nous continuerons d’œuvrer pour la crédibilité et l’image de marque du Concours Awoulaba que je me suis évertuée à rehausser et à hisser toujours plus haut dans la grisaille culturelle ivoirienne et même au-delà de nos frontières. Nous sommes des acteurs culturels au service du développement socio-culturel de notre pays et nous nous attelons à faire notre part. Nous sommes dans un pays de droit, c’est pourquoi nous laissons la justice suivre son cours dans le cadre de la plainte que nous avons déposée contre cet usurpateur », a martelé Mme Dahon soutenue pour l’occasion par le commissaire Waka, membre fondateur du Caci et actuel vice-président du Cora-Ci.

SD à Abidjan

sdebailly@yahoo.fr

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