Droits de la femme – Euphrasie N’Guessan (députée de Yopougon) « Des femmes privées de leur droit de disposer de leur corps »

« Beaucoup reste encore à faire… »

Ajoutant sa voix à plusieurs autres voix entendues le 8 mars dans le cadre de la journée internationale de la femme, la députée Pdci de Yopougon a dépeint un tableau mi-figue mi-raisin sur la quête des droits de la femme. Au cours d’un point de presse à Yopougon, la députée a reconnu les efforts de la communauté internationale qui a institué cette célébration. Ce, à travers les conférences organisées depuis 1975 au Mexique en passant par Beijing en 1995. « Beaucoup a été fait dans la promotion de la femme et de l’égalité de sexe homme femme », a fait remarquer la députée. Puis l’honorable Euphrasie N’guessan de relativiser que l’on ne saurait se contenter de quelques avancées car beaucoup reste à faire, selon elle. « Beaucoup reste encore à faire car les femmes continuent de faire face à d’énormes obstacles, qu’il s’agisse des injustices structurelles, de leur marginalisation, des violences, des crises en cascade dont elles sont les premières et principales victimes, ou encore du fait qu’elles sont privées de leur autonomie personnelle et de leur droit de disposer de leur corps et de leur vie. La Journée internationale des droits de la femme nous engage donc à agir », martèle la députée qui n’a pas manqué de faire un clin d’œil aux femmes rurales et au thème principal de la journée. «Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes». Ce thème, dit-elle, vient à point nommé. Car, argumente-t-elle, la transformation numérique progresse à un rythme exponentiel et a des répercussions sur l’ensemble des systèmes de production, de gestion et de gouvernance.

Aussi a-t-elle invité les décideurs et les politiques à œuvrer davantage afin que les femmes soient plus entendues. Et que la promotion et l’autonomisation de la femme rurale comme de la femme urbaine prennent plus de sens.

Dr Euphrasie N’guessan Yao, pharmacienne de formation et de profession, députée et membre du bureau politique du Pdci n’entend pas jouer les seconds rôles dans la lutte pour l’autonomisation de la femme. Elle s’offre en modèle de lutte. Aussi s’est elle inscrite au nombre des candidats qui convoitent l’investiture du Pdci pour la mairie de Yopougon.

SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr

Commentaires Facebook