En marge du Salon international de l’agriculture (SIA) qui se tient à Paris, le ministre ivoirien de l’Agriculture Kobenan Kouassi Adjoumani et le Directeur général adjoint du Conseil du coton et de l’anacarde, Mamadou Berté, ont abordé dimanche la problématique de la production et la transformation de l’anacarde en Côte d’Ivoire.
Selon Mamadou Berté, la Côte d’Ivoire ambitionne de transformer localement la moitié de sa production d’ici 2025, avec l’appui des investisseurs nationaux et internationaux.
Répondant aux problématiques de la transformation et de la consommation en vue d’assurer un prix juste aux producteurs, Kobena Kouassi Adjoumani a indiqué que le marché national n’est pas en mesure d’absorber tout seul les produits issus de la transformation de la production de noix de cajou en Côte d’Ivoire estimé à 1028 000 tonnes en 2022.
“Même si nous transformons tout ce que nous produisons, les populations ivoiriennes ne seraient pas suffisantes pour tout consommer. La consommation locale ne règle donc pas pour l’instant à elle seule la question du prix équitable garanti au producteur’’, a souligné le ministre de l’Agriculture.
Il a également exhorté les investisseurs à diriger leurs capitaux vers les zones d’unités de transformation de Korhogo, Bondoukou et Séguéla.
Toutes ces questions liées à la production et la transformation de l’anacarde seront débattues lors du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (Sietta), prévu du 6 au 8 avril 2023 au palais de la culture de Treichville et dont les enjeux ont été présentés par M. Berté.
Près de 15.000 personnes dont des experts, des professionnels, des institutions publiques et privées sont attendus pour le Sietta dont le thème est : “Contribution de l’industrie du cajou à la résilience des économies africaines face aux défis économiques mondiaux’’.
Serge Alain Koffi avec JP Oro à Paris
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