La proportion d’entreprises détenues par les femmes en Côte d’Ivoire progresse de 25% en 5 ans

La proportion d’entreprises détenues par les femmes en Côte d’Ivoire a progressé de 25% en 5 ans pour s’établir aujourd’hui à plus de 20% des entreprises formelles, a révélé le Premier Ministre Patrick Achi, à l’ouverture de la 9ème édition du Forum de l’Emploi et de l’Entrepreneuriat féminin (FEEF), le 11 novembre 2022 à Abidjan.

« Grâce à la diversité et à l’ampleur des actions menées, la Côte d’Ivoire a su atteindre des résultats tangibles concernant la place des femmes dans la vie économique. La proportion d’entreprises détenues par les femmes a progressé de 25% en 5 ans pour s’établir aujourd’hui à plus de 20% des entreprises formelles et plus du 1/3 des PME sont dirigées par les femmes « , a déclaré Patrick Achi.

Pour le Chef du gouvernement, les femmes sont des acteurs majeurs de changement les plus positifs et les plus prolifiques. Elles favorisent, dans ce sens, le développement durable et la croissance économique intégrée. Ainsi qu’elles promeuvent la coexistence pacifique.

« C’est pour cela, a t-il fait savoir, que le Président Alassane Ouattara a placé la femme au cœur de la politique de développement de la nation ivoirienne. »

À ce titre, le Premier Ministre a rappelé les efforts du gouvernement pour l’inclusion économique et sociale de la gent féminine.
Il s’agit, entre autres, du renforcement de la parité entre les sexes pour l’accès aux responsabilités au sein des institutions, des administrations et des entreprises, de l’augmentation de la représentativité de la femme dans les assemblées élues, de la généralisation de l’école obligatoire au profit des jeunes filles et du financement des activités génératrices de revenus, à travers le FAFCI qui a fait sortir 2 millions de personnes de la pauvreté, etc.

Patrick Achi a salué le combat du FEEF, qui, depuis sa création en 2011, ne cesse de vouloir toujours mieux connecter, inspirer, motiver les femmes ivoiriennes, tout en leur fournissant aussi des compétences indispensables à leur promotion socio-professionnelle.

Pour conclure, il a souhaité que l’on « fasse plus pour la femme » pour l’accès au financement, à l’effet de contribuer durablement à l’émergence d’une Côte d’Ivoire plus prospère et plus solidaire.

Avec CICG