Le Cri du Peuple, Mouvement de la Société civile a animé une conférence de presse ce samedi novembre 2022 à l’effet de se prononcer sur la situation sociopolitique du pays. Cette conférence de presse qui a réuni des journalistes de la presse nationale et internationale et des professionnels des médias a eu pour cadre l’espace Arche sis à Angré Mahou.
« À quand la libération de tous les prisonniers politiques et militaires ? À quand la libération de Pulchérie Gbalet? »
Plus qu’une conférence de presse, Hérode Séri, président de ce mouvement citoyen a adressé un message sans langue de bois au chef de l’État, SEM Alassane Ouattara.
« A défaut de discuter à bâton rompu avec vous, nous voudrions vous adresser cette note qui traduit l’expression des visages froissés de colère de vos concitoyens et des coeurs anesthésiés par la douleur’ a-t-il commencé avant de passer au scanner les différents problèmes qui minent le pays non sans passer sous sous silence les propositions faites par son mouvement.
Au plan social, le premier responsable du mouvement » le cri du peuple » a fait remarquer que le niveau de vie des ivoiriens est quotidiennement difficile et doublé d’un manque de perspective fiable et durable. Il s’est appesanti sur la situation des 3000 docteurs non recrutés et demande que ces docteurs chômeurs qui demandent un statut stable tout en élargissant l’éventail du nombre de recrues par année.
« Notre pays traîne une dette publique de 21.117,4 milliards et elle ne cesse d’augmenter ».
Au plan politique, le conférencier a passé en revue les différents défis qui selon lui restent à réaliser. Selon lui, la réconciliation demeure un vaste chantier inachevé, le favoritisme régional a gagné du terrain.
« Le favoritisme régional a gagné du terrain et cela est visible dans les nominations, l’acquisition des marchés publics, les financements des projets jeunes et les résultats des concours »dira-t-il.
L’épineuse question des 46 militaires ivoiriens a été abordée par le conférencier. « Nous sollicitons un discours officiel dans lequel des explications claires sur le problème des 46 soldats détenus au Mali depuis plusieurs mois », a dit Hérode Séri avant de conclure que son mouvement prévoit des actions d’envergure si leurs cris n’étaient pas entendus.
« Si nos préoccupations actuelles sont restées sans réponses; alors le peuple de Côte d’Ivoire réalisera qu’il est effectivement pris en otage et se verra dans l’obligation d’engager des actions de sauvetage ».
Emmanuel de Kouassi pour Connectionivoirienne
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