La ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a rappelé, le mercredi 20 octobre 2022, que le taux de pauvreté en Côte d’Ivoire est estimé à 35% depuis 2020, contre 39,4% en 2018. Elle intervenait dans le cadre de « Gouv’Talk », une tribune d’échanges du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG) retransmise en direct sur la page Facebook officielle du gouvernement.
« Le taux de pauvreté en Côte d’Ivoire est passé de 39,4% en 2018 à 35% en 2020 », a rappelé la ministre en charge de la Lutte contre la pauvreté.
Selon Myss Belmonde Dogo, les critères de la pauvreté ne sont pas que monétaires. Ils tiennent compte de plusieurs mécanismes, tels que les infrastructures. « En zone rurale, une population peut arriver à se nourrir, mais si les infrastructures ne sont pas présentes dans cette localité, elle rentre dans nos critères de pauvreté. Si dans une zone bien définie, vous n’avez pas l’eau courante, l’électricité, des pistes reprofilées, etc. vous rentrez dans le critère de pauvreté », a-t-elle expliqué.
Pour la ministre, « est considérée pauvre en Côte d’Ivoire, toute personne qui vit en dessous de 750 FCFA par jour. Et, est en extrême pauvreté, celle qui vit en dessous de 350 FCFA par jour ». Et d’ajouter : « Le ménage pauvre a des difficultés à se soigner malgré la CMU, à inscrire son enfant à l’école bien qu’elle soit gratuite ».
Le rôle de son ministère, a-t-elle dit, est de « permettre à celui qui est dans l’extrême pauvreté ou dans la pauvreté de pouvoir mener à bien une activité ».
Le ministère de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, au-delà des Directions générales qui animent ses activités, est composé de quatre (4) structures sous tutelle que sont le Programme des Filets Sociaux Productifs, l’Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale, le Programme national de développement communautaire (PNDC) et le Projet SWEDD pour l’autonomisation de la jeune fille et le dividende démographique dans le sahel.
CICG
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