Suite à notre publication du 23 août 2022, intitulé «Société Générale – L’ex DG Bernard Labadens poursuivi dans l’affaire des déchets toxiques en Côte-d’Ivoire», monsieur Léonce Yacé, via son conseil, nous a demandé de faire paraître son droit de réponse ci-dessous dans son intégralité.
…………..
YACE Léonce
Abidjan
Côte d’Ivoire
Abidjan, le 29 août 2022
A Monsieur le Directeur de publication
du Quotidien CONNECTION IVOIRIENNE
connectionivoirienne@gmail.com
Objet : Droit de réponse
Monsieur le Directeur de publication,
J’ai pris connaissance, avec stupéfaction, d’un article intitulé « Société Générale – Ex-DG Bernard Labadens poursuivi dans l’affaire des déchets toxiques en Côte d’ivoire » paru ce mardi 23 août 2022 sur le site d’informations connectionivoirienne.net.
Dans le texte de l’article susvisé, vous m’indexez personnellement en m’attribuant un mail que j’aurais adressé autorisant d’effectuer des paiements non autorisés.
De plus, ce texte indique que lors de l’enquête préliminaire diligentée par la police économique, il aurait été révélé que j’aurais reçu la somme de 50 millions dans l’indemnisation des victimes de déchets toxiques, pour l’acquisition d’un bien immobilier, somme qui, au terme de l’audit judiciaire, aurait été retournée.
Ne me reconnaissant pas dans vos affirmations, je me suis rapproché des administrations concernées qui m’ont confirmé que, contrairement à vos allégations, je n’ai jamais été cité pour de tels faits dans les différents rapports d’enquête diligentés. Par ailleurs, je vous signale qu’au titre de mes fonctions précédentes, j’ai été entendu par la police économique et le juge d’instruction au sujet de l’intervention de la banque où j’étais en poste dans le processus d’indemnisation, sans aucune mise en cause personnelle me concernant.
Ces informations disponibles auraient été portées à votre connaissance si vous aviez pris la peine de m’approcher pour obtenir un éclairage avant la publication de votre article.
J’en conclus que les allégations contenues dans votre article sont sans fondement, mensongères et particulièrement diffamatoires, et ont pour unique dessein de jeter le discrédit sur ma personne.
J’entends exercer mon droit de réponse, en vue d’obtenir la correction de ces fausses informations qui, relayées déjà dans la presse écrite et sur les réseaux sociaux, portent atteinte à mon image, à ma réputation et à mon honorabilité.
Je vous invite à diffuser l’intégralité de ce droit de réponse, et ce, dans le délai de 3 jours, à compter de la réception du présent courrier
Je vous précise que je me réserve le droit d’intenter toutes actions judiciaires possibles contre votre journal et ses dirigeants, en diffamation et en paiement de dommages et intérêts.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur de publication, l’expression de mes sentiments distingués.
Léonce YACE
Ampliation: -Procureur de la République, près le Tribunal
de Première Instance d’Abidjan-Plateau
– Autorité Nationale de la Presse
– Directeur de la Police économique
Le titres est de la Rédaction
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