Électricité: Les « délestages » ont-ils fait leur retour en Côte-d’Ivoire ?

Les habitants du pays ont fini par s’y habituer. « La saison sèche » avec son lot de « délestages » a fait son grand retour en Côte-d’Ivoire.  La version officielle parle plutôt de coupures, mais régulières. Pourtant il pleut sur le pays selon les habitants.

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2 réflexions au sujet de “Électricité: Les « délestages » ont-ils fait leur retour en Côte-d’Ivoire ?”

  1. Chers amis de la rédaction,
    qu’elle est la nature de cette publication?
    est ce un commentaire des réseaux sociaux? est ce un article?
    qui en l’auteur?
    dommage de ternir votre réputation par de tels à priori sans faire de recherche ni argumenter.
    il aurait juste suffit de faire un tour à l’intérieur du pays pour vous faire une idée au sujet du tarissement des cours d’eaux en côte d’ivoire avant de publier.
    dommage!

  2. Peut-être réussira-t-on un jour à comprendre quelque chose à cette affaire de « coupures » qui, comme l’an dernier, ont d’abord été présentées comme « pannes » après de longues semaines de silence, puis, de déni. Comme si c’était hier, on se souvient de cette annonce de panne à Azito, puis de panne à Ciprel : 2 turbines auraient rendu l’âme. Puis la CIE s’était défaussée en expliquant qu’elle n’est pas productrice d’électricité, mais juste distributrice d’électricité. On pouvait aller se plaindre à Ciprel, à Azito, à l’ANARE, au Gouvernement ou à Dieu et ses anges. On a finalement trouvé le bouc-émissaire parfait, incapable de se défendre ni même de répondre : la pluie ou plutôt son absence, avec tous les barrages vides.

    Mazette ! Et nous qui avions naïvement cru qu’après les délestages des années 80, ce pays avait pris toutes dispositions pour s’affranchir de la dépendance à la pluie, avec Azito et Ciprel ! Le gouvernement nous a alors communiqué une date à attendre avec patience, pour la livraison et de nouvelles turbines, et de nouvelles pièces permettant de dépanner les turbines malades. Ils en profitèrent pour déclamer que jamais plus cette situation ne se reproduirait, pluies ou pas puisque nous disposerions de tant d’électricité que nous pourrions éclaire toute l’Afrique de l’Ouest. Bah justement, c’est chose faites avec de nouveaux consommateurs sous-régionaux raccordés au réseau ivoirien.

    Mais ne voilà-t-il pas qu’après une petite canicule en rien comparable à la précédente, nous revoilà de retour dans l’œil du cyclope cyclonique ! Avec quelle excuses cette fois-ci ? De toutes façons, le pacte de confiance est rompu sur la question énergétique à l’aune des dénégations et atermoiement de la saison écoulée. Et il en sera ainsi tant que les communiqués sur la question seront rédigés, semble-t-il, par Camille Makosso, ci-devant roi de la marmaille. Mon hypothèse est que la Côte d’Ivoire est servie exclusivement par le réseau des barrages hydro-électriques, l’immense production gazière alimentant les turbines allant prioritairement vers la vente aux pays limitrophes : riz déni kachia pour mes enfants, et foie gras et caviar pour mes voisin, parce qu’ils paient cash… Qu’il est beau le libéralisme ! 🙂

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