Déclaration du MODIAF (Mouvement de la diaspora ivoirienne et africaine) suite au coup-d’état au Burkina-Faso

Le lundi 24 janvier 2022 a vu la confirmation d’un coup d’Etat au Burkina
Faso. Sous nos yeux, du Mali au Burkina Faso en passant par le Tchad et la
Guinée, c’est dans quatre pays de l’espace francophone qu’il y a eu un
changement de pouvoir par la force. Il faut dire que par principe, aucun
Africain n’est pour un coup d’Etat y compris les militaires.

Le MODIAF constate que plus de six décennies après les indépendances, les
pays africains sont dans un état de paupérisation remarqué. La réalité est que
les difficultés qui frappent les populations sont le plus souvent très
caractéristiques de l’Afrique francophone. Mais en plus de ces tares auxquelles
sont en proie les peuples africains, l’attitude des organisations sousrégionales, de la Communauté internationale et surtout de la France est à
géométrie variable devant les coups d’Etat militaires (Mali, Tchad, Guinée et
Burkina Faso) et le maintien anticonstitutionnel au pouvoir d’autocrates avec
les exemples emblématiques en Côte d’Ivoire et en Guinée.

Le MODIAF fait remarquer qu’en adoubant les auteurs du coup d’Etat au
Tchad pour cultiver du harcèlement en Guinée, au Mali et aujourd’hui au
Burkina Faso, la CEDEAO et l’Union africaine, appuyées par la France, se
sont complètement discréditées aux yeux des populations africaines.

En fait, au lieu de défendre les intérêts des populations de la Communauté
Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et globalement du
continent (pour l’Union africaine) ces organisations apparaissent clairement
comme des syndicats de chefs d’Etat dont la plupart sont des pantins de la
France.

Le MODIAF invite les peuples africains à se mobiliser pour opposer la réplique
pertinente dans ce genre de situation et amener les néo-colonisateurs à arrêter

de donner des leçons de démocratie là où ils manoeuvrent à leurs seuls profits
au détriment des peuples africains.
Le MODIAF estime que les Africains ne gagneront la bataille pour la
souveraineté que s’ils prennent suffisamment conscience pour construire les
jalons d’un changement de paradigme.

En conséquence, le MODIAF appelle tous les fils et filles du continent à se
rassembler pour faire front dans ce noble combat pour la quête de la dignité des peuples d’Afrique.

Fait à Paris, le 30 janvier 2022
Pour le MODIAF,
Le Président, Dr Claude KOUDOU
Enseignant-Ecrivain,
Président de l’ONG « Convergences pour
la Paix et le Développement de l’Afrique »
Directeur de la Collection « Afrique Liberté »
Chez les Editions L’Harmattan.

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1 réflexion au sujet de « Déclaration du MODIAF (Mouvement de la diaspora ivoirienne et africaine) suite au coup-d’état au Burkina-Faso »

  1. Claude koudou! @popcornnn! alias @dabakala! alias @bonmaïspérimé!
    tu es devenu mondiaf maintenant !?
    bravo!
    en passant, faut quitter la France, laisse leur nationalité, va en Russie devient russe tu finira heureux !
    triste mec toujours prêt à vilipender la France mais toujours y vivre en paix.

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