Je comprends vos arguments et je les partage entièrement. Je ne cherche pas à vous convaincre et je ne peux d’ailleurs pas vous convaincre. Mais je vous prie humblement de bien vouloir accepter ce nom au lieu de la Conscience pour le Développement en Afrique (CAD). Je me forcerai dans les lignes ci-dessous à vous expliquer comment j’en suis venu au choix de ce nom.
Je suis à la cinquième modification au niveau des autorités de l’Etat de Minnesota où je l’ai enregistrée. Pareil au niveau de la IRS (Internal Revenu Services qui est le bureau fédéral qui approuve toutes les demandes d’enregistrement des organisations. C’était d’abord Africa Solution, puis Africa Solution Foundation, Creating Business Center, Find Job Center, etc. Et à chaque fois que je changeais de nom je payais les frais et je suivais toutes les procédures administratives y compris les changements du site internet, les papiers en tête, etc.
Personne ne me prendrait plus au sérieux pour ces raisons évoquées.
Un jour, j’ai interrogé 11 Africains avec qui je fréquentais une même église d’un Ghanien. Il y avait des anglophones et des francophones à la fois. C’était un dimanche, au sortir d’un repas au sous-sol de l’église après la messe de dimanche matin. Je les ai retenus et nous avons discuté du choix de ce nom en fonction de la mission et des objectifs. Eux tous m’ont dit ceci. “La Banque Africaine de Développement est là pour ça. Garde le nom “National” qui est plus neutre, plus proche des populations et des gouvernements que de prendre un nom assez vague et général. Les financiers ne te prendront pas au sérieux. La Conscience Africaine de Développement ne veut rien dire pour un citoyen lambda au Liberia, au Mali, au Malawie, au Kenya, au Togo, etc. Par contre avec le mot « National », ces mêmes citoyens se sentiront plus concernés. Certainement que des intellectuels auraient voulu comme vous avoir le mot “Africain” au lieu de “National”.
A l’origine, j’ai choisi le mot “National” parce que j’ai fait le constat que nos politiciens s’intéressent peu, très peu aux problèmes de développement en Côte d’Ivoire depuis le décès du Président Houphouët. Dieu merci que les lignes bougent avec le régime actuel en matière de développement quoiqu’il y a trop à faire. J’écoute et je parcours les sites internet de ces politiciens. Je n’y vois pas de programmes parlant de développement. Ils ont des idées vagues mais pas vraiment de développement humain. Le développement c’est comme si c’est l’affaire des autres, les Blancs. Le développement, les Blancs le feront lorsqu’ils viendront investir. Voilà le raisonnement de nos politiciens. Le développement regroupe beaucoup de choses dont entre autres:
Les constructions des routes modernes, les gares routières modernes, de l’habitat accessible, l’adressage des rues, la fin de la corruption, les investissements des nationaux, le changement des mentalités, la gouvernance, l’égalité devant la justice, la prise en charge des demunis, les personnes agées, l’éducation, l’équilibrage des pouvoirs au niveau de l’Etat, le droit de la femme, l’environnement, la propreté, la liberté de la presse, l’équilibrage du système de communication, le système sanitaire y compris les hôpitaux, le système bancaire fiable, etc, etc.
Je suis d’accord avec vous et je le dis aussi souvent que tous les pays africains ont presque tous les mêmes problèmes ci-dessus. Durant ma carrière professionnelle, j’ai visité quelques pays africains (Nigeria, Burkina, Ghana, Bénin, Ethiopie, Congo, Sénégal, Guinée, Congo Brazzaville). Je me suis rendu compte que nous avons les mêmes problèmes de développement: caniveaux ouverts et sales, ordures entassées dans les rues et dans les marchés, presse muselée, etc. Et pourtant, nous pouvons sortir du sous-développement si nous mêmes nous le voulons. Prenons l’exemple sur les pays asiatiques, bref.
Je voudrais qu’on garde le mot “National”. Après avoir installé la CND en Côte d’Ivoire, nous installerons CND progressivement ailleurs en Afrique selon nos moyens avec le même contenu. Si au bout du compte, cette polémique revient, nous en parlerons et trouverons une issue finale. Pour l’instant, expérimentons ce nom.
Je vous remercie pour l’intérêt que vous accordez à ce projet de société civile qui s’installera bientôt en Côte d’Ivoire, premier pays africain qui va l’accueillir.
Dr. Charles Koudou, Administrateur de la Santé
A tous ceux et toutes celles qui voudraient que la CND devienne la CAD.
La Conscience Nationale pour le Développement (CND)
Je comprends vos arguments et je les partage entièrement. Je ne cherche pas à vous convaincre et je ne peux d’ailleurs pas vous convaincre. Mais je vous prie humblement de bien vouloir accepter ce nom au lieu de la Conscience pour le Développement en Afrique (CAD). Je me forcerai dans les lignes ci-dessous à vous expliquer comment j’en suis venu au choix de ce nom.
Je suis à la cinquième modification au niveau des autorités de l’Etat de Minnesota où je l’ai enregistrée. Pareil au niveau de la IRS (Internal Revenu Services qui est le bureau fédéral qui approuve toutes les demandes d’enregistrement des organisations. C’était d’abord Africa Solution, puis Africa Solution Foundation, Creating Business Center, Find Job Center, etc. Et à chaque fois que je changeais de nom je payais les frais et je suivais toutes les procédures administratives y compris les changements du site internet, les papiers en tête, etc.
Personne ne me prendrait plus au sérieux pour ces raisons évoquées.
Un jour, j’ai interrogé 11 Africains avec qui je fréquentais une même église d’un Ghanien. Il y avait des anglophones et des francophones à la fois. C’était un dimanche, au sortir d’un repas au sous-sol de l’église après la messe de dimanche matin. Je les ai retenus et nous avons discuté du choix de ce nom en fonction de la mission et des objectifs. Eux tous m’ont dit ceci. “La Banque Africaine de Développement est là pour ça. Garde le nom “National” qui est plus neutre, plus proche des populations et des gouvernements que de prendre un nom assez vague et général. Les financiers ne te prendront pas au sérieux. La Conscience Africaine de Développement ne veut rien dire pour un citoyen lambda au Liberia, au Mali, au Malawie, au Kenya, au Togo, etc. Par contre avec le mot « National », ces mêmes citoyens se sentiront plus concernés. Certainement que des intellectuels auraient voulu comme vous avoir le mot “Africain” au lieu de “National”.
A l’origine, j’ai choisi le mot “National” parce que j’ai fait le constat que nos politiciens s’intéressent peu, très peu aux problèmes de développement en Côte d’Ivoire depuis le décès du Président Houphouët. Dieu merci que les lignes bougent avec le régime actuel en matière de développement quoiqu’il y a trop à faire. J’écoute et je parcours les sites internet de ces politiciens. Je n’y vois pas de programmes parlant de développement. Ils ont des idées vagues mais pas vraiment de développement humain. Le développement c’est comme si c’est l’affaire des autres, les Blancs. Le développement, les Blancs le feront lorsqu’ils viendront investir. Voilà le raisonnement de nos politiciens. Le développement regroupe beaucoup de choses dont entre autres:
Les constructions des routes modernes, les gares routières modernes, de l’habitat accessible, l’adressage des rues, la fin de la corruption, les investissements des nationaux, le changement des mentalités, la gouvernance, l’égalité devant la justice, la prise en charge des demunis, les personnes agées, l’éducation, l’équilibrage des pouvoirs au niveau de l’Etat, le droit de la femme, l’environnement, la propreté, la liberté de la presse, l’équilibrage du système de communication, le système sanitaire y compris les hôpitaux, le système bancaire fiable, etc, etc.
Je suis d’accord avec vous et je le dis aussi souvent que tous les pays africains ont presque tous les mêmes problèmes ci-dessus. Durant ma carrière professionnelle, j’ai visité quelques pays africains (Nigeria, Burkina, Ghana, Bénin, Ethiopie, Congo, Sénégal, Guinée, Congo Brazzaville). Je me suis rendu compte que nous avons les mêmes problèmes de développement: caniveaux ouverts et sales, ordures entassées dans les rues et dans les marchés, presse muselée, etc. Et pourtant, nous pouvons sortir du sous-développement si nous mêmes nous le voulons. Prenons l’exemple sur les pays asiatiques, bref.
Je voudrais qu’on garde le mot “National”. Après avoir installé la CND en Côte d’Ivoire, nous installerons CND progressivement ailleurs en Afrique selon nos moyens avec le même contenu. Si au bout du compte, cette polémique revient, nous en parlerons et trouverons une issue finale. Pour l’instant, expérimentons ce nom.
Je vous remercie pour l’intérêt que vous accordez à ce projet de société civile qui s’installera bientôt en Côte d’Ivoire, premier pays africain qui va l’accueillir.
Dr. Charles Koudou, Administrateur de la Santé
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