Selon le journaliste Fernand Dédeh, l´ancien ministre des sports et prominant membre de l´ex rébellion du MPCI, Alain Lobognon aurait confondu l’accusation…En effet selon Fernand Dédeh, les échanges avec le juge-président Charles Bini ont permis à l’auditoire de découvrir que l’ancien ministre est détenu, non sur des preuves solides, mais sur une présomption de culpabilité à géométrie variable. Ci-dessous, les échanges retranscrits par le journaliste et analyste politique.
Ce mercredi 9 juin 2021, à la barre, l’ancien ministre des Sports et Loisirs, le Twitto convulsif. Le verbe haut, l’envie d’exploser, mais le calme du président du tribunal est remarquable. Questions précises. Réponses tout aussi précises. Extrait des échanges que j’ai pu noter…
« Nous sommes ici. Nous ne sommes plus que trois, sur les 14 qui ont été interpellés. Les autres ont libérés par enchantement. ».
Peut-être par pure grâce chacun ayant sa chance.
Comme nous étions poursuivis pour les mêmes faits, c’est bizarre de savoir que certains sont libres, d’autres sont accusés.
Vous teniez dans le bâtiment dit annexe, une conférence de presse. Confirmez-vous cette information?
Monsieur le Président, ce n’était pas la première conférence de presse que je tenais en ces lieux…
Mais ce jour-là, le 23 décembre 2019, en avez-vous tenues plus d’une?
Le 23 décembre 2019, à 15 h, j’ai organisé une conférence de presse.
Vous rappelez-vous, ce que vous avez pu dire?
Je me rappelle tous les éléments de cette conférence.
Est-ce que vous pouvez nous rappeler dans leurs grandes lignes, ce que vous avez développé à cette conférence? Parce que, n’oublions pas, on vous reproche le fait de divulgation de fausses nouvelles…
Monsieur le Président, qu’il vous plaise, puisque nous avons eu l’occasion d’écouter une audio, de réclamer la diffusion In-extenso de mes propos à cette conférence…
Vous rappelez-vous avoir diffusé et publié de fausses nouvelles?
Non, Monsieur le Président
Vous rappelez-vous à la date incriminée d’avoir été fauteur de troubles à l’ordre public?
Non, Monsieur le Président
Dites-nous, Monsieur Lobognon, savez-vous que des armes ont été saisies, au lieu même où vous teniez votre conférence?
Monsieur le Président, étant détenu le même 23 décembre, personne ne m’a tenu informé que des armes avaient été prises dans la salle
Nous vous informons…
Pour être toujours membre du GPS, est-ce que vous saviez dans une des pièces de cette annexe, se trouvaient des armes?
Monsieur le Président, vous a employé un mot: « Les occupants des lieux »… Il manque dans ce procès, un élément central. Monsieur Meité Sindou. Il était non seulement, président du comité d’organisation de l’accueil de Guillaume Soro mais surtout, un occupant des lieux. Parmi tous ceux qui sont ici, il est le seul à disposer de bureaux à l’annexe.
La seule salle, où on m’a souvent vu, c’est la salle de conférence. Et certains journalistes ici peuvent vous le confirmez. Parce que, quand ils m’ont souvent vu, c’est dans la salle de conférence. Parce que je m’occupe de la communication. Si M. Meité Sindou est là, il vous infirmera ou vous confirmera tout ce que nous disons…
Fernand Dédeh
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