(Universités) Les femmes chercheurs de Côte-d’Ivoire exigent des sanctions après la violente agression d’une enseignante par un collègue de Cocody

Communiqué
La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, vient d’être saisie par l’Association des femmes chercheurs de Côte d’Ivoire, d’un cas grave de violences à l’égard des femmes.

Cette agression est d’autant plus révoltante qu’elle a eu pour théâtre l’Université Félix Houphouët-Boigny (Cocody).

Dans ce temple du savoir, un enseignant-chercheur a porté un violent coup, en plein visage, sur l’une de ses collègues, enseignante à l’université Nangui Abrogoua (Abobo- Adjamé). La victime, violemment projetée à terre, a sombré immédiatement dans le coma. Après plusieurs jours d’hospitalisation, la survivante recouvre peu à peu la santé.

Elle a fort heureusement porté plainte.

Les témoignages sont glaçants, les images révoltantes et les preuves accablantes.

La ministre tient à remercier le Conseil de l’Université qui s’est réuni le jeudi 17 décembre 2020 et a décidé de mettre en place un conseil de discipline. Elle sait pouvoir compter sur la grandeur des hommes et des femmes qui composent cette prestigieuse institution pour appliquer les décisions prévues par les textes en pareille circonstance.

La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, est d’autant plus choquée que la campagne contre les violences à l’égard des femmes (16 jours d’activisme) vient à peine de fermer ses portes après de multiples activités de sensibilisation, de formation, et de mise en garde contre ceux qui, à court d’arguments, ont pour sport favori d’ériger des rings et passer à tabac des femmes, au moindre désaccord ou mécontentement.
La ministre rappelle que la campagne qui s’est achevée, avait pour thème «Zéro tolérance » à l’égard des violences contre les femmes.

La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant s’offusque de ce cas flagrant de violence et le condamne avec la dernière énergie. Ce cas grave enregistré ce mois de décembre 2020, à Abidjan, et de surcroît perpétré par un individu bénéficiant d’une présomption d’honnête homme, enseignant dans une prestigieuse université, est un appel à la vigilance et à l’engagement de toutes et de tous pour faire barrage aux violences basées sur le genre, et les dénoncer au numéro vert 1308, afin que les bourreaux soient appréhendés.

Le Prof. Bakayoko-Ly Ramata adresse sa compassion à la victime, la prie de trouver ici tout son soutien et celui du Gouvernement. Elle souligne, par ailleurs, que les sanctions prévues par la loi seront rigoureusement appliquées.

Fait à Abidjan, le 19 décembre 2020.

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1 réflexion au sujet de « (Universités) Les femmes chercheurs de Côte-d’Ivoire exigent des sanctions après la violente agression d’une enseignante par un collègue de Cocody »

  1. Il est très sauvage celui là! C’est quelles recherches il fait comme ça!

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