Amnesty international revient à la charge par rapport au même dossier des six activistes, des femmes, détenues, pour mobiliser des signatures dans le monde entier, en vue d’obtenir gain de cause.
Il est désormais possible d’adresser une pétition à la présidence de la République de Côte d’Ivoire, à l’attention de son locataire, le chef de l’Etat, pour réclamer la réhabilitation de personnes détenues pour leur opinion. Pour écrire donc à Alassane Ouattara, il n’y a qu’à activer l’url www.amnesty.org en vue d’y trouver un modèle tout fait de cette réaction, susciter par l’ong britannique de défense des droits de l’homme.
MESSAGE AU CHEF DE L’ETAT
La structure représentée en Côte d’Ivoire depuis de longues années tient à l’attention des volontaires et autres internautes désireux de réclamer le respect des droits de l’homme, en l’occurrence ceux de 6 ivoiriennes emprisonnées, un bref message dirigé. Il est libellé comme suit: » Monsieur le Président, J’ai été choqué d’apprendre les arrestations de Pulchérie Edith Gbalet, Anne-Marie Bonifon, Ange-Marie Yeo, Henriette Sonnebo Guei, Naminata Koné dite Amy Diaga et Kouigninon Irène Pan épouse Todé. Je vous appelle à veiller à ce que ces femmes détenues arbitrairement soient libérées et que les charges contre elles soient abandonnées. La liberté d’expression et le droit de manifester pacifiquement doivent être garantis. Manifester n’est pas un crime. Bien cordialement. »
APPEL À SIGNATURE
Bien entendu, il faut signer la petite lettre. Et pour ce faire, il est demandé à l’expéditeur d’entrer outre son identité, ses coordonnées : nom et prénom, courriels et pays d’origine. Comme indiqué, l’appel à mettre en liberté les détenues ci-dessus nommées est en rapport avec leur décision de manifester librement leurs libertés d’opinion et d’expression.
Mais, l’exercice ou la simple tentative, sinon l’intention pour nombre d’entre elles, a tourné court. Le pouvoir ivoirien l’ayant décidé ainsi, en instruisant son appareil sécuritaire à servir contre ces dames. Issue de la société civile (Pulchérie Gbalet) et/ou de la classe politique (Anne-Marie Bonifon, Ange-Marie Yeo, Henriette Sonnebo Guei, Naminata Koné dite Amy Diaga et Kouigninon Irène Pan épouse Todé), ces femmes voient leurs libertés confisquées, depuis qu’il est interdit par cet isolement forcé de prétendre à la revendication de l’alternance politique dans leur pays. Amnesty international qui prend fait et cause pour elle, en initiant cette pétition, prend aussi soin d’exposer le crime qui leur reproché. Amnesty international qui prend fait et cause pour elle, en initiant cette pétition, prend aussi soin d’exposer le crime qui leur reproché.
PORTAIT DES DETENUES
Pulchérie Edith Gbalet est la présidente d’Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI) qui est une organisation de la société civile. Militante des droits humains, elle lutte contre les injustices sociales. Le 10 août, elle lance un appel à manifester pacifiquement contre la candidature à un troisième mandat du Président Alassane Ouattara. Elle est arrêtée le 15 août et détenue arbitrairement depuis ce jour. Ange-Marie Yeo, 40 ans, est l’une des femmes arrêtées avec Anne-Marie Bonifon lors de la manifestation du 13 août. Elle est aussi membre du parti Génération Peuple Solidaire (GPS).
Henriette Sonnebo Guei, 55 ans, a aussi été arrêtée le 13 août et est maintenue en détention arbitrairement. Elle est une activiste politique membre du parti Génération Peuple Solidaire (GPS). Naminata Koné dite Amy Diaga, 49 ans, participait elle aussi à la marche du 13 août organisée pour dénoncer la candidature à un troisième mandat du Président Ouattara. Elle souffre d’hypertension. Elle est détenue arbitrairement depuis le 13 août dans des conditions difficiles. Kouigninon Irène Pan épouse Todé est une activiste politique membre du parti Génération Peuple Solidaire (GPS). Elle est arbitrairement détenue depuis le 13 août pour avoir participé à une manifestation contre la candidature du Président Alassane Ouattara à un troisième mandat.
RÉSUMÉ DE LA PÉTITION
C’est la énième fois que des ONG internationales rappellent au pouvoir d’Abidjan son devoir de respect envers les libertés. En ce qui la concerne, Amnesty international insiste auprès de l’opinion nationale et internationale afin que la cause de ces mises en cause abusivement soit entendue par qui se droit. « Ecrivez un courriel au Président Ouattara pour exiger la libération immédiate de ces femmes activistes arbitrairement détenues », signe-telle au bas d’un vaste rapport. Il est résumé en des termes clairs. »
Les violences en marge des élections présidentielles d’octobre en Côte d’Ivoire ont fait 85 morts et 484 blessés depuis août. Des milliers de personnes ont dû fuir de chez eux. Des figures de l’opposition et de la société civile ont été arrêtées. D’autres personnes qui avaient appelé à manifester ou ont participé à des manifestations ont aussi été arrêtées. Dans certains cas, il s’agit d’arrestations arbitraires visant à faire taire les voix dissidentes. »
Générations Nouvelles
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