CHRONIQUE – Après cette élection contestée, Ouattara a pris le virage stratégique de lancer la réconciliation nationale.
Par Renaud Girard
À la fin du siècle dernier, grâce à ses richesses naturelles et humaines, grâce à l’œuvre de son premier président Félix Houphouët-Boigny, grâce à la stabilité garantie par son alliance militaire avec la France, la Côte d’Ivoire était devenue la perle des pays francophones de l’Afrique. Mais, de 2000 à 2011, le pays a traversé une décennie noire, qui l’a fait régresser. La cause en fut une démocratisation chaotique et l’absence de réaction du couple de cohabitation Chirac-Jospin lorsque la Côte d’Ivoire fut victime d’un coup d’État militaire le 24 décembre 1999.
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Victime d’affrontements interethniques sporadiques meurtriers, le pays avait été ensuite à deux doigts de tomber dans une guerre civile généralisée à la libérienne. Agissant en bras armé de l’ONU, le président Sarkozy avait su, en avril 2011, décider et agir, afin de rétablir la vérité du scrutin présidentiel d’octobre 2010 constatée par l’ONU, qui donnait une légère avance à l’opposant Alassane Ouattara sur le président en place…
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