Anselme BLAGNON
A Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne où la tenue de la présidentielle du 31 octobre, a été émaillée de violences par endroits, un couvre-feu allant de samedi à lundi, a été instauré, selon un arrêté du préfet du département Brou Kouamé.
« Il est instauré sur toute l’étendue du territoire du département de Yamoussoukro, un couvre-feu d’une durée de trois jours, allant de samedi 31 octobre au lundi 02 novembre inclus, de 21 heures à 06 heures du matin (GMT) », a annoncé M. Kouamé, précisant que la mesure pourrait être « reconduite à son expiration, en cas de nécessite. »
Samedi, plus de sept millions d’électeurs étaient appelés aux urnes samedi pour élire le nouveau président, entre Alassane Ouattara et KKB, l’ancien chef de l’Etat Henri Konan Bédié et l’ex-Premier ministre Affi N’Guessan, ayant appelé au boycott actif du scrutin.
Selon l’ONG Indigo, des « incidents de violences en lien avec le boycott lancé par l’opposition ont dégénéré en affrontements communautaires avec des pertes en vies humaines et des dégâts matériels » dans plusieurs villes dont Yamoussoukro.
L’opposition ivoirienne, qui conteste la candidature « inconstitutionnelle » de M. Ouattara et réclame entre autres la refonte de la Commission électorale, a entamé le 15 octobre la « phase active » de son appel à la désobéissance civile (lancé le 20 septembre) pour contraindre le pouvoir à la « négociation » et appelé ses partisans à « empêcher » la tenue du scrutin.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Commentaires Facebook