« Bictogo, directeur exécutif du RHDP, parti au pouvoir, appelle le gouvernement à faire preuve de fermeté face aux derniers propos de l’opposition ».
Anselme BLAGNON
Le gouvernement ivoirien s’est félicité dimanche du « bon déroulement » de la présidentielle du 31 octobre, boycotté par l’opposition qui conteste la candidature à un troisième mandat du président sortant Alassane Ouattara, dans une note.
« Le gouvernement se félicite du bon déroulement de ce scrutin, sur toute l’étendue du territoire national et dans la diaspora, malgré les incidents dans un nombre limité de localités », a réagi le ministre de la Sécurité Vagondo Diomandé, au lendemain de l’élection.
Samedi, plus de sept millions d’électeurs étaient appelés aux urnes samedi pour élire le nouveau président, entre M. Ouattara et le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB, l’ancien chef de l’Etat Henri Konan Bédié et l’ex-Premier ministre Affi N’Guessan, ayant appelé au boycott actif du scrutin.
Au cours de la journée, quelques incidents, jugés « minimes » par la Commission électorale indépendante (CEI) ont été enregistrés dans des communes d’Abidjan et plusieurs localités de l’intérieur du pays.
« Le gouvernement déplore les actes de violences consécutifs au mot d’ordre de désobéissance civile lancé par les partis de l’opposition, qui ont entrainé des morts, plusieurs blessés et d’importants dégâts matériels », a poursuivi le général Vagondo.
L’opposition estime que son « mot d’ordre de désobéissance civile a été suivi par la grande majorité » des Ivoiriens, contrairement au parti qui s’est réjoui du vote massif des électeurs.
« Les partis et groupements de l’opposition ne reconnaissent pas l’élection, constatent la fin du mandat » d’Alassane Ouattara et « appellent à une transition civile », a indiqué le porte-parole Affi N’Guessan, dénonçant « le simulacre d’élection présidentielle organisée dans un climat d’insécurité généralisé. »
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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