Christian Charles KOSSONOU
Après la validation de la candidature du président Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre par le conseil constitutionnel, l’un de ses avocats, Me Ben Méîté a annoncé lundi à Abidjan que le « débat juridique s’est tenu en toute transparence », en réponse à l’opposition qui jugeait « illégal et inconstitutionnel » ce dossier du troisième mandat, face à la presse.
« Je suis particulièrement heureux. Le débat du droit s’est établi, le débat juridique s’est tenu en toute transparence. Le conseil constitutionnel s’est accordé avec notre lecture du droit », s’est réjoui Me Méîté, avant d’ajouter que cette décision est une « réponse » à » l’émotion politicienne » de certains ivoiriens qui pensent que l’analyse des textes juridiques « se fait sur les réseaux sociaux ».
Selon lui, les populations ivoiriennes doivent « se conformer à cette décision » pour « respecter les valeurs de la République » parce que la « vérité du droit » a triomphé.
Outre le dossier de M. Ouattara, sur les 44 candidatures reçues, le conseil constitutionnel en a validé trois autres. Il s’agit de celles du candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Henri Konan Bédié, du représentant du Front populaire ivoirien Pascal Affi N’Guessan et du candidat indépendant Kouadio Konan Bertin, tous de l’opposition.
Condamnés par la justice ivoirienne et radiés de la liste électorale, les candidatures de l’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo et l’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, ont été rejetées. La justice leur reproche respectivement « la casse de la Banque centrale de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) » et le détournement de deniers publics pour « l’achat d’une résidence privée ».
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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