Le monde scientifique ivoirien prêt pour soutenir la lutte contre la pandémie
Abidjan, le 17 avril 2020 – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Albert Toikeusse Mabri a assuré le 17 avril 2020, de l’engagement des chercheurs ivoiriens à fournir les moyens de lutte issus des résultats de leurs recherches contre la pandémie de coronavirus (COVID-19).
« Nous avons des instituts, des centres de recherche et des départements de nos universités qui ont mis à notre disposition des moyens d’accompagnement de la lutte contre le Covid-19 », a déclaré Albert Toikeusse Mabri, lors du point de presse quotidien.
Ces moyens sont la mise au point d’un gel hydro-alcoolique, de masques et la conception d’un respirateur par l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro (INPHB).
En outre, l’un des chercheurs de l’INPHB a découvert une molécule qui pourrait être utilisée pour le traitement du COVID-19.
Il y a aussi l’Unité de formation et de recherche biosciences de l’université Félix Houphouët-Boigny qui a conçu des gammes de gels hydro-alcooliques, une tisane à usage de prévention pour renforcer le système immunitaire des personnes et des molécules pour le traitement.
Albert Toikeusse Mabri a précisé que des tests sont en cours pour s’assurer de la non-nocivité de ces découvertes sur la santé humaine.
Par ailleurs, il y a en amont de cet engagement des chercheurs, l’Institut Pasteur qui assure la gestion de la surveillance épidémiologique, le diagnostic et la formation des biologistes. Cet Institut travaille aussi au séquençage du virus.
Enfin, un plan de riposte relatif à la recherche scientifique, a été élaboré avec le concours des chercheurs ivoiriens de la diaspora.
Ce plan est estimé à 13 milliards de FCFA.
Au niveau de la continuité pédagogique, en raison de la fermeture des établissements d’enseignement supérieur et des universités, un dispositif est prévu avec la collaboration de l’université virtuelle de Côte d’Ivoire, la Banque mondiale et l’Agence universitaire de la francophonie.
Le déploiement de ce dispositif est annoncé pour les semaines à venir.
– CICG
MERCI Mr- Mabri Albert Toikeuse. C’est très encourageant pour nos chercheurs, aussi TRES INTELLIGENTS qui ont besoin de moyens matériels et financiers……Sans moyens financiers, nos chercheurs seront comme un aveugle qui allume une torche en plein soleil pour chercher une aiguilles perdu dans du foin……………………………………………………………………………….. Certains avaient dit que DRAMANE Wattra t’aurait convoqué pour lui expliquer « ta rebellion » au sein du RDR=rhdp………
UNE CONFÉRENCE DE PRESSE, DEUX COMPTE-RENDUS : 13 milliards pour faire quoi exactement ?
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Bien sûr il pourrait même y avoir 36 compte-rendus. Le problème n’est pas le nombre.
J’ai pris la peine de confronter la version CICG et celle du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Nulle part dans le compte rendu Source MESRSCI, on ne retrouve ce projet de 13 milliards !
Or selon cette seconde source, « les stratégies de riposte contre le COVID-19 initiées et déclinées à cette conférence par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique sont la déclinaison du plan national de riposte défini par le Gouvernement. »
Or à cette conférence « le Ministre avait à ses côtés pour la conférence de presse, la directrice générale de la Recherche et de l’innovation et le directeur général de l’enseignement. ».
Ici le CICG nous parle d’un plan de riposte relatif à la recherche scientifique, qui aurait été élaboré avec le concours des chercheurs ivoiriens de la diaspora.
Ce plan serait estimé à 13 milliards de FCFA.
Pourquoi le Ministère lui même « omet » cette information qui a in caractère essentiel ?
Quels sont ces chercheurs ivoiriens de la diaspora et quel est le contenu de ce plan ?
Sans ce plan de la diaspora quelle est l’alternance initiale de l’Etat ?
Ce qui ressort de manière récurrente dans les critiques c’est un manque de visibilité sur la Recherche et ses résultats.
Nul ne pourrait croire que là où des laboratoires internationaux avec des ressources énormes sont déjà mobilisés et n’ont pas encore trouvé un vaccin et des remèdes unanimement acceptés, un plan de riposte magique, résoudrait tous les problèmes du Coronavirus. Sachons raison garder.
Par contre on pourrait légitimement aspirer à une plus grande vitalité de la Recherche et de l’innovation dans notre pays. Comme préalable de l’émergence. Et cette aspiration tant de la communauté universitaire que du citoyen lambda dépasse les compétences et les agendas essentiellement POLITIQUES d’un Ministre contraint de parler du sujet sous la pression populaire.
Pour information, le Centre Suisse de Recherche Scientifique en Cote d’Ivoire (CSRS) accueillait en Février dernier, la seconde journée du #ColloqueEPFL.
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Organisé conjointement par l’EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne – Suisse) et l’UM6P (Université Mohammed VI Polytechnique – Maroc), en collaboration avec le CSRS, sous le thème : « L’environnement du chercheur en Afrique : quelles stratégies pour la promotion d’une recherche d’excellence ? », ce colloque vient lancer un nouveau programme intitulé : “Excellence in Africa”.
Selon les initiateurs de ce programme, il ambitionne d’avoir un impact important sur la recherche scientifique d’excellence sur l’ensemble du continent africain.
Pour ce faire, les acteurs chercheurs francophones africains et suisses, sont réunis depuis le jeudi 20 février (Novotel Plateau) pour :
· Cartographier l’ensemble des problèmes que rencontrent les chercheurs en Afrique,
· Répertorier les pistes de solutions mises en œuvre par les chercheurs africains,
· Éditer une compilation de bonnes pratiques pour favoriser l’essor de laboratoires d’excellence en Afrique
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Cela voudrait dire que localement des organismes font la réflexion. Sans forcément attendre la générosité intellectuelle de la diaspora.
Mais qui les écoute ? Ont-ils un interlocuteur dont la voix porte et qui n’est pas un obligé du Ministre ? Cest aussi cela les autres dimensions du débat.
Selon un homonyme du Ministre, Toikesse je crois, l’INPHB doit produire du gel hydroalcoolique (avec quelle nouvelle spécificité jusqu’ici inconnue ? Keskonsmarre !) et un respirateur artificiel « dans 2 semaines ». On attend encore 6 jours et on verra bien, dans cette république du paraître, de l’illusion et de la vente de rêves/vents. En tout cas, les gorges sont déjà bien grandes ouvertes pour accueillir la manne de 13 milliards. On verra bien ce qu’il en sortira. Déjà, si Mabri est en panne de plan directeur, qu’il s’inspire de la diatribe à son encontre pondue par Doumbia Major : sans être un scientist, l’homme a déjà une idée nette de ce que pourrait faire la tutelle dans le présent contexte. Pour ma part et pour gagner du temps, j’interrogerais volontiers Maadou et Salif, à la casse d’Abobo, sur leur faculté à produire en série un respirateur artificiel. Des surprises pourrait bien venir de là où on les attend le moins, et eux au moins, « il tchatchent pas, ils prouvent ». 🙂 🙂 🙂
LE NOMADISME MINISTÉRIEL À L’ÉPREUVE DES CRISES : LES LIMITES DES COALITIONS DE PARTIS DANS UN GOUVERNEMENT
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Des CV kilomètriques remplies moins les compétences que les fonctions occupées. Pour au final être un « EXPERT DE RIEN ». Si de la passation de service et de la prise de service. Sans guide de référence sauf l’installation de sa garde rapprochée dans les régies financières sous tutelle et les hautes fonctions de commandement.
Cette crise du Coronavirus doit nous permettre de mieux appréhender les limites de certaines pratiques.
Une soit disant coalition de partis arrive au pouvoir et il faut bien contenter au plus haut niveau toutes les formations politiques qui la composent. Les présidents de parti consultés, donnent des short-lists par ministère proposé avec.. eux mêmes en tête de chacun de ces ministères. Que les propositions soient les couples (Santé, Énergie), (Élevage, PME), (Eaux et Information, Communication) ou autres ils seront en tête ! Même s’il s’agit de (Solidarité et Cohésion nationale, Promotion de la Femme et Enfance) ce sera encore eux.
Au nom de la clé de répartition des postes et de la marge de manoeuvre à accorder à chaque parti pour désigner ses jokers.
Autant on peut admettre le parcours et la durée d’un Achi Patrick au sommet de par son back ground, autant le curriculum vitae et l’expérience acquise de certains ne peuvent justifier qu’on s’accommode de leur encombrante présence dans l’équipe gouvernementale.
Faute de savoir y mettre fin, il arrive un jour une crise comme celle du Coronavirus et alors on se rendra compte que l’arrière gauche de votre équipe est la passoire que l’adversaire exploitera à l’aise. Le mieux qu’il sait faire, c’est de dégager en corner !
Etre ministre ce n’est pas un métier ! C’est pourquoi avant d’en nommer dans un gouvernement quelconque on pourrait s’assurer que le postulant a un métier qu’il exerce RÉGULIÈREMENT. Pour éviter qu’il ne ruse éternellement dans la fonction au risque de se retrouver dans la rue s’il en était écarté.
C’est le lieu de rappeler l’exemple patent que citait souvent Laurent Gbagbo : Monsieur SIGUIDE SOUMAHORO chef d’entreprise du BTP ancien Ministre des Sports.
Sorti du gouvernement Siguidé a aussitôt repris la route de ses chantiers au lieu de réclamer un poste d’ambassadeur ou toute autre fonction lucrative de garage.
Je puis témoigner du détachement de l’homme avec les ors du pouvoir pour l’avoir vu sur le terrain avec ses ingénieurs et ses chefs d’opérations. Salutations au passage à l’ami Monsieur le Maire Gogbé « Pacha » !
C’est aussi cela l’explication de tout ce mélodrame qu’on vit aujourd’hui à La Recherche Scientifique.
>Des CV kilomètriques remplies moins les compétences que les fonctions occupées. Pour au final être un « EXPERT DE RIEN ».
Ah-ah ! Quelqu’un a soutenu que, sorti de la fac de médecine, Mabri n’avait jamais même fait une injection à quiconque avant de continuer sur sa lancée politique. J’ai eu du mal à le croire. D’autant que Sylvestre Eymoux, devenu mon ami au temps où il faisait tourner sa boîte de production de musique, clips, et audiovisuel, m’est aussi apparu comme médecin puisque certains l’appelaient « docteur ». Il se trouve que l’actuel maire de Port-Bouët a été praticien à l’hôpital général de cette commune, ce qui fonde sa relation avec le peuple de Port-Bouët et le désigna comme successeur légitime de Hortense Aka Anghui. Au grand désarroi de Siandou Fofana qui mettra tout en œuvre pour le fauteuil, en vain.
Alors, la question à @Wara-qui-sait-tout (en tout cas, est bien informé) : Mabri a-t-il exercé comme médecin au sortir de la fac ?
@Coigny et ….@Wara2020………. pourquoi vous détestez tant Mabri ???……… Toi …@Coigny. Tu sais toi meme qu’en générale, la competence et l’experience n’ont jamais été prises en compte quand nos Présidents nomment leurs ministres et autres associés. Le cas de Mabri que tu pointes du doigt n’est qu’une petite goutte d’eau dans la mer.