La commission électorale en Côte-d’Ivoire ne serait « pas opposée aux changements… », selon Transparence électorale (ONG)

(Communiqué Gpate)

Le lundi 27 janvier 2020 à 10 h le GPATE a été reçu en audience par la commission électorale indépendante (CEI), en réponse à son courtier du 12 décembre 2019. Aussi, nous parait-il important de préciser auprès de l’opinion nationale et internationale le sens de cette audience. Le Groupe de Plaidoyer et d’Action pour une Transparence Electorale (GPATE), coalition de la société civile ivoirienne engagée dans l’amélioration du cadre légal de la gouvernance électorale, a sollicité une audience auprès de la CEI pour : 1-Presenter le GPATE à la nouvelle commission électorale indépendante, 2-lever quelques équivoques 3-exprimer les attentes du Groupe quant au processus électoral à venir. Sur le premier point, le GPATE assurer à la commission électorale qu’il est une plateforme d’organisations de la société civile travaillant plus spécifiquement dans les secteurs des droits de l’homme et de la gouvernance électorale. Il a été déclarée en 2018 et est composé de ‘’Action pour la Protection des Droits de l’Homme’’ (APDH), du ‘’Mouvement Ivoirien des droits Humains’’ (MIDH), du ‘’Groupe International pour la Démocratie et du Système électoral’’ (GIDSE), du ‘’centre féminin pour la démocratie et les droits humains en côte d’ivoire’’(CEFCI), du ‘’réseau ivoirien pour la défense du droit de l’Enfant et de la femme’’ (RIDDEF) de ‘’Association des électeurs de Côte d’Ivoire (ASSELCI’’ de CIVIS- COTE D’IVOIRE et de ‘’Agir pour la démocratie la justice et la liberté en Côte d’Ivoire’’ (ADJL-CI). Notre groupe comme son nom l’indique est engagé pour la transparence électorale à travers le plaidoyer, le monitoring et l’observation de chaque étape du processus électoral.

Sur les équivoques, le GPATE en tant qu’organisation de la société civile s’est donné pour objectif d’œuvrer par le plaidoyer la concertation, le consensus et le contrôle citoyen de l’action publique à la transformation progressive de la société ivoirienne à travers l’amélioration de la gouvernance électorale qui n’a que trop endeuillé le pays. C’est au nom de ces valeurs que le GPATE a fait des propositions objectives allant dans le sens de l’exécution de l’arrêt de la cour africaine des droits de l’homme et des peuples du 18 novembre 2016. C’est toujours au nom de ces principes que le GPATE a insisté sur la poursuite du dialogue pour un meilleur organe électoral. Sur nos attentes, Le GPATE se réjouit de la sollicitude de la commission centrale et de sa disponibilité à accorder un plus grand espace de collaboration aux organisations de la société civile dont le GPATE. Le GPATE note que la CEI n’est pas opposée aux changements qui lui permettront de mener à bien ses missions. Aussi, le GPATE plaide-t-il encore auprès du Président de la République, garant de la bonne marche des institutions, à engager courageusement les réformes qui pourraient permettre à la commission de jouir de la confiance populaire, indispensable à l’exercice serein de sa mission de conduite du processus électoral de 2020, en mettant surtout un accent particulier sur l’indépendance financière et administrative et la recomposition des commissions locales qui continuent de renvoyer l’image au monde entier d’un organe fortement déséquilibré en faveur de la coalition au pouvoir. Le GPATE reste convaincu que cet ultime effort qui est encore possible, contribuera à créer les conditions d’une élection apaisée en 2020.

Pour le GPATE

Le Président

Abraham Denis YAUROBAT

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