Côte-d’Ivoire: L’Ambassade de France contredit la LC sur l’échangeur Akwaba à Abidjan (courrier à la Banque mondiale)

Par Connectionivoirienne

Contrairement à l’information de la Lettre du Continent qui affirmait dans son édition du 8 janvier que la Côte-d’Ivoire renonçait à la construction de l’échangeur Akwaba dans le protocole additionnel sur la base militaire française à Abidjan, l’ambassadeur de France rassure la Banque Mondiale, qui finance ce projet avec les Japonais, qu’il n’en est rien.

En effet, Gilles Huberson affirme dans son courrier à la directrice des opérations de la Banque mondiale en Côte-d’Ivoire que le protocole additionnel aux titres fonciers accordés en 2012 ne remet pas en cause la construction de l’échanger Akwaba.

L’État de Côte-d’Ivoire n’a pas encore réagi aux diverses informations, ni rendu public les accords signés en 2012 et leur protocole additionnel signé le 22 décembre 2019.

Sylie Kouamé

 

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1 réflexion au sujet de « Côte-d’Ivoire: L’Ambassade de France contredit la LC sur l’échangeur Akwaba à Abidjan (courrier à la Banque mondiale) »

  1. DANS LA FORME ET PAR LE FOND
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    Ce courrier appelle beaucoup d’observations et de questions parfois silencieuses.

    @Aissata
    Votre réponse semble bonne. Mais avez vous analysée tout le contexte politique et stratégique qui entoure ce dossier ?

    Pour la forme
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    Un peu de respect svp !
    Un courrier même non adressé à la métropole mériterait d’être mieux écrit et rédigé avec les exigences normatives de la LANGUE française.

    Notre pays c’est Côte d’Ivoire. Pas Côte d’ivoire ou Côte D’Ivoire ou Ivory Coast.

    Les autres fautes de ce courrier officiel je passe outre.

    Pour le fond
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    Le Franc CFA est mort mais les survivances de ce qu’on lui reproche sont toujours là !

    A quel titre, les FFCI écrivent elles DIRECTEMENT à la Représentation de la BM en Côte d’Ivoire, relativement à un dossier public d’investissement ?

    Si elles ont ce pouvoir juridique et politique, et par dessus les prérogatives de l’ambassade française en Côte d’Ivoire, à quel titre alors cette même ambassade intervient-elle ici pour informer cette institution internationale de l’évolution du dossier ?

    L’Etat de Côte d’Ivoire signataire de ces accords et initiateur du projet est-il seulement un simple témoin de ces différents échanges ?

    En acceptant que cet espace devienne un territoire étranger affecté aujourd’hui à une fonction stratégique de Base Opérationnelle Avancées (BOA) avec toutes les conséquences imaginables, est ce que nos autorités ont elles obtenu, ne serait ce pour respecter la forme des choses, l’aval de l’assemblée nationale ? Si oui comment peut on expliquer les manifestations des populations de Lomo face à certains exercices militaires ? Car il s’agit de prévenir des situations qui pourraient être préjudiciables à l’existence même de ces accords dont personne ne nie leur importance à un moment donné de notre histoire. Mais les temps changent…

    Pour l’information de tous, on nous apprend que le périmètre réel de ces accords pourrait être étendu dans les actes signés aux zones territoriales suivantes ou aux infrastructures citées ci dessous :
    – le camp de Port-Bouët ;
    – l’emprise de La Bourgerie sur l’aéroport d’Abidjan ;
    – le détachement d’intervention lagunaire (DIL) à Port-Bouët ;
    – le camp bâti LCL Saboret ;
    – le complexe de tir de Lomo Nord.

    Le dernier cité est un « camp, situé à proximité du village de Lomo Nord, est un complexe de tir de 130 km2 permettant la mise en œuvre de l’ensemble des types d’armement… » (site officiel Ministère Défense France).

    Les modifications apportées au projet concerné sont de quelle nature ? Cela aussi se discute à l’assemblée nationale dans les Etats modernes et respectueux de leurs institutions.

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