« Au lieu de répondre aux exigences démocratiques, le gouvernement s’acharne à exclure » (Communiqué)
Tout comme les partis proches de Soro Guillaume, Lider de Mamadou Koulibaly, candidat déclaré aux présidentielles, n’a pas été convié à l’ouverture du dialogue politique. La présidente de ce parti, Monique Gbékia dénonce ici cet état de faits
A l’occasion de son allocution à la nation du mardi 31 décembre 2019, le Président de la république a commis son premier Ministre à l’effet de mettre en place un cadre de concertation avec l’opposition politique et les organisations de la société civile ; le but de la manœuvre étant de reprendre les discussions relativement aux conditions d’un processus électoral crédible en 2020.
En vue de la mise en œuvre de cette recommandation, le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly a convié le jeudi 9 janvier 2020, selon ses propres termes « l’ensemble des acteurs politiques et ceux de la société civile » à un dialogue visant à garantir une consultation électorale transparente.
Liberté et Démocratie pour la République (LIDER) fait le constat que sa direction n’a nullement été destinataire d’un courrier ou même d’un appel téléphonique l’invitant à prendre part à cette concertation alors même qu’il est un des rares partis politiques qui a investi son candidat à la présidentielle d’octobre 2020, en la personne du Prof. Mamadou Koulibaly, depuis le 24 mars 2018.
Le gouvernement Ouattara choisit une fois de plus d’exclure LIDER des discussions sur le processus électoral comme ce fut le cas le 21 janvier 2019 au sujet de la réforme de la Commission Electorale ; lesquelles discussions se sont tenues à la primature sans les représentants LIDER.
En effet, le premier Ministre Amadou Gon Coulibaly a reçu le jeudi 9 janvier 2020, à la primature, les partis et groupements politiques ivoiriens en vue de préparer un nouveau code électoral ; laquelle rencontre qui ne prévoit nullement à son ordre du jour, une révision de la Commission Electorale litigieuse en vigueur.
LIDER condamne fermement cette attitude du gouvernement, qui en année électorale, au lieu de répondre favorablement aux exigences démocratiques qui voudraient que l’on procède à une véritable réforme de la Commission Electorale, du code électoral, à l’ouverture et l’enrôlement sur la liste électorale, s’acharne plutôt à exclure des acteurs majeurs de la vie politique des débats sur les scrutins à venir.
LIDER rassure les populations de sa ferme détermination à poursuivre la bataille pour un Etat de droit et des élections transparentes, seules à même de restaurer les libertés individuelles et collectives douloureusement éprouvées sous le régime Ouattara.
Fait à Abidjan, le 10 janvier 2020
Monique GBEKIA
Présidente de LIDER
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