Pour Macron les soldats français ne sont pas au Sahel/Afrique pour des motifs économiques, géostratégiques et néocoloniaux

Interventions de l’Armée française au Sahel: Emmanuel Macron demande à « rediscuter » les modalités

Donald NGORAN

Le président français Emmanuel Macron a annoncé mercredi à Londres lors de la 2e journée du Sommet de L’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) une rencontre avec les chefs d’Etats du G5 Sahel le 16 décembre 2019 pour « rediscuter » les modalités d’interventions de l’Armée française au Sahel, après la mort de 13 soldats de Barkhane dans un crash de deux hélicoptères au cours d’un combat antiterroriste le 25 novembre.

A cette rencontre le président français et ses homologues africains notamment burkinabè, malien, nigérien, tchadien et mauritanien échangeront sur la présence de l’Armée française au Sahel dans la lutte antiterroriste et du sentiment anti-français dont scandent des organisations anti-impérialistes et de la société civile, selon les explications d’Emmanuel Macron face à la presse sur France 24.

Evoquant les sentiments anti-français, Emmanuel Macron a invité les chefs d’Etats du G5 Sahel, en particulier Ibrahim Boubacar Keita (IBK) du Mali et Roch Kaboré du Burkina Faso à « clarifier leur position et à l’assumer (puisse qu’ils demandent à la France) d’être à leurs cotés », déplorant que ces mouvements soient « soutenus par des hommes politiques ».

« La France n’est pas au Sahel pour des finalités économiques mais pour la sécurité collective de la région », s’est justifié le président français, précisant qu’ »Il faut que cela soit clair et assumé par tout le monde ».

Cet accident d’hélicoptères qui a coûté la vie à 13 militaires français, porte à 40 le nombre de soldats français tués dans une mission de sécurisation au Mali, depuis 2014.

Déployée au Sahel et au Sahara depuis 2013, dans le cadre de l’opération Barkhane, la force française a pour mission de « lutter contre les groupes armés salafistes djihadistes qui sévissent dans la région et compte 4.500 soldats, dont 2.700 au Mali.

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