«Ne doit-on pas demander avec insistance au président Ouattara de continuer l’excellent travail ?» (Joël N’guessan)

Election Présidentielle 2020 en Côte d’Ivoire

Dans moins d’un an, notre pays connaîtra sa première élection présidentielle après l’adoption de la nouvelle constitution.
Certains prétendants au poste de Président de la République ont déjà annoncé leurs intentions de se présenter à cette élection présidentielle. C’est leur droit d’annoncer leurs désirs de briguer la magistrature suprême de notre pays.
D’autres, sans l’annoncé, affûtent leurs armes selon une stratégie dont ils ont seul le secret. A moins d’un an de cette échéance électorale, nous sommes en droit de nous poser plusieurs questions dont les réponses vont certainement conditionnées l’avenir de la Côte d’Ivoire et celui de tous ceux qui vivent dans notre pays.

Première interrogation: que proposent les prétendants, ceux qui se sont annoncés et ceux qui attendent le moment propice pour annoncer leurs intentions, au poste de Président de la République de Côte d’Ivoire aux ivoiriens?

A cette question, nous constatons qu’il n’y a pas de réponse. Tout le monde est muet sur ce sujet.
On se contente de faire des déclarations politiciennes à travers les médias et réseaux sociaux sur des sujets qui n’ont rien à avoir avec le vécu des ivoiriens.
Le retour en Côte d’Ivoire ou non de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo est devenu la tasse de thé de certains politiciens qui n’ont rien à proposer aux ivoiriens. Ils conditionnent son retour à la réconciliation nationale. Le disant, ils passent en pertes et profits les milliers de morts et victimes de notre inutile crise post électorale de 2010-2011.

Deuxième interrogation: qui prendra la relève de la classe politique de la génération de fin de vie politique du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, Félix Houphouët-Boigny?

A cette interrogation, nous avons le devoir de nous souvenir que c’est la mauvaise passation de témoin au décès de Félix Houphouët-Boigny qui est à la base des crises successives que notre pays a connu depuis 1993.
À mon avis, la seule erreur politique de Nanan Boigny, c’est la désignation de son successeur, en la personne de Henri Konan BEDIE. Tous les problèmes que les ivoiriens vécus, depuis la mort en 1993 de Félix Houphouët-Boigny, ont pour origine cette erreur de casting.
Bref! Ne nous attardons pas plus longtemps sur cet épisode honteux de notre histoire. Tournons nous vers l’avenir et interrogeons nous.

Qui parmi les jeunes ou vieux loups de la classe politique ivoirienne est à même de continuer l’excellent travail de développement de notre pays que le président Alassane OUATTARA conduit depuis 2011?

Quels sont les tickets présidentiels possibles?

En effet, notre nouvelle loi fondamentale dispose que c’est un ticket de Président et Vice-président qui est proposé pour être élu à l’élection présidentielle future. Il se trouve qu’à ce jour, aucun des prétendants officiels ou officieux n’a daigné donner une indication sur son probable colistier. Nous attendons que cela soit clairement affiché. C’est cela la démocratie qui se nourrit avant tout de transparence.

Enfin, pour 2020, ne doit-on pas demander avec insistance au Président Alassane OUATTARA de continuer l’excellent travail qu’il fait pour le bonheur des ivoiriens et de tous ceux qui vivent sur le sol de Côte d’Ivoire? Ce sera la garantie pour préparer une transition réussie et moins hasardeuse que celle de 1993 qui a conduit la Côte d’Ivoire dans la déchéance politique et sociale de 1993 à 2010.

Le Ministre Joël N’GUESSAN
Cadre du RHDP

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1 réflexion au sujet de « «Ne doit-on pas demander avec insistance au président Ouattara de continuer l’excellent travail ?» (Joël N’guessan) »

  1. On vous a compris M. Nguessan mais laisser M. Ouattara prendre sa décision comme il l’a plusieurs répété au moment opportun. Pour ma part il serait souhaitable qu’il cède la place à d’autres personnes pour éviter que le pays ne sombre dans un laisser-aller total car non seulement l’homme est fatigué mais il n’a plus le coeur à l’ouvrage.

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