Edwige FIENDE
L’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire Guillaume Soro « n’est pas (la) préoccupation » du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) et sa candidature à la présidentielle de 2020 « est un non-événement », a affirmé lundi son directeur exécutif Adama Bictogo.
M. Soro « n’est pas notre préoccupation », a relevé M. Bictogo, lors d’une conférence de presse à Abidjan.
Pour lui, l’ex-président de l’Assemblée nationale qui avait critiqué en août la croissance économique en Côte d’Ivoire au cours d’une rencontre avec ses partisans, « a encore à apprendre sur l’économie ».
Guillaume Soro avait qualifié de « fla-fla tous les bavardages » du gouvernement sur le taux de croissance qu’affiche la Côte d’Ivoire.
« Aucun Ivoirien ne retient » que M.Soro « a été Premier ministre », tant « il a brillé par son incapacité à faire valoir les fondamentaux économiques », a réagi le directeur exécutif du RHDP.
Il « a été un bon chef rebelle » mais « il a encore à apprendre sur l’économie », a ajouté Adama Bictogo.
Concernant la candidature de Guillaume Soro à la présidentielle de 2020, M. Bictogo l’a qualifié de « non-événement ».
« Quand on respecte son peuple et son pays, on vient dans son pays et on annonce sa candidature dans son pays », a ajouté M. Bictogo, en allusion à l’annonce de l’ancien président de l’Assemblée nationale d’une rencontre à Valence.
Absent du pays depuis plusieurs mois, Guillaume Soro avait promis de rendre « cette déclaration officielle en terre de Côte d’Ivoire » où son est annoncé pour novembre, dans une interview sur France 24 le 18 octobre.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Oui ! Un « non-événement » gravement événementiel : pas un journal pro-RHDP (RDR remaquillé) n’ouvre sa une chaque matin sans un article ou une série de piques sur et à l’encontre de Guillaume Soro. Faut croire que ce « moustique » trouble vraiment votre sommeil. Alors, sa neutralisation passera par des textes taillés sur mesure, ou des actes violents voire sa « capturation » et son transfèrement vers la CPI. Dans tous les cas, rien ne nous étonnera plus de la part de ce régime qui a décidé de rempiler sans adversité aucune.