Côte-d’Ivoire: Bédié et Soro se rencontrent à Paris « si Bédié avait donné ses 25% à Gbagbo… »

Edwige FIENDE

L’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a rendu samedi à Paris « une visite de courtoisie » au président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire Henri Konan Bédié, selon le PDCI.

« Le samedi 07 septembre, le président du comité politique, Guillaume Soro a rendu une visite de courtoisie à Henri Konan Bédié », indique le texte.

M. Soro, accompagné de l’ex-ministre Affoussiata Bamba-Lamine a été reçu à la « résidence privée de Paris » de M. Bédié qui « était assisté de son directeur de cabinet Narcisse N’Dri ».

En rupture de ban avec ses ex-alliés du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti présidentiel), Guillaume Soro qui a manifesté son intention d’être candidat à la présidentielle de 2020, avait indiqué mi août à Paris face à ses partisans, qu’il peaufinait son « programme de gouvernement » sur lequel il dit travailler depuis « quatre ans ».

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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1 réflexion au sujet de « Côte-d’Ivoire: Bédié et Soro se rencontrent à Paris « si Bédié avait donné ses 25% à Gbagbo… » »

  1. Primo : les pourcentages obtenus par BEDIE et par OUATTARA ne reflètent pas la réalité et BEDIE a choisi de suivre OUATTARA (sous la pression dit-on) au lieu de faire des contestations.

    Secundo : GBAGBO n’avait pas besoin des « 25% » de BEDIE pour gagner ces élections, car le report de voix n’était pas automatique et effectif. En effet de nombreux militants du PDCI ont préféré s’abstenir ou voter pour GBAGBO LAURENT. C’est aussi pourquoi nous avons eu ce taux de participation nettement en baisse, mais aussi cette fraude massive dans les régions CNO, fraude qui a débuté vers 16 heures, au moment ou les officines pro OUATTARA se sont rendu compte de la défaite qui se dessinait.

    Quant à SORO, la réconciliation est souhaitable et souhaitée, mais on n’oublie pas qu’il est le patron des hommes qui ont endeuillé ce pays pendant de longue années, sous les ordres de OUATTARA. En outre, il est mieux placé que quiconque pour dévoiler la réalité qui prévalait lors de ces élections, mais il est dans le calcul politique et passer pour traitre signifierait la fin de sa carrière politique. Mais félon ne vaut pas mieux, au demeurant !

    Le sang a coulé, les Ivoiriens ont eu mal et cela ne s’oublie pas, même si on serait prêt à pardonner et à se réconcilier. Mais entre nous, nous savons tous quel camp n’est pas prêt à le faire, car il aurait tout à y perdre.

    Bison là-bas !!

    Dabakala.

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