Côte d’Ivoire: Des journalistes catholiques envoient un message fort aux leaders politiques et religieux

Elections présidentielles

Apporter leur contribution à des élections présidentielles apaisées en Afrique. Tel est l’objet principal du séminaire organisé par l’Association ivoirienne des journalistes et communicateurs catholiques (AIJCCA) et l’Union Catholique Africaine de la presse (UCAP) à Abidjan au centre de Spiritualité Saint Padré Pio sis à Cocody- Angré .

Le thème du séminaire dénommé ‘’ Refresher programm 2019 ‘’est ‘’ Processus électoraux en Afrique, rôle et responsabilité des médias dans la préservation de la paix sociale. »

Ce séminaire se tient du 09 au 16 aout 2019 et réuni une soixantaine de participants venus de plusieurs pays africains dont la Cote d’Ivoire, du Burkina Faso, du Ghana, du Togo du Niger du Mali, de la Guinée, de la Tanzanie. A cette occasion les participants seront instruits sur les valeurs de paix. A la cérémonie d’ouverture du séminaire le vendredi 09 aout dernier, le président du Comité d’organisation M. Alexandre Le Grand Roamba a insisté sur l’importance et le rôle joué par les journalistes en période électorale.

‘’Le rôle du journaliste est particulièrement crucial, nous devons nous abstenir à donner des informations qui alimentent la division ‘’, a conseillé M. Roamba. ‘’Le journaliste doit être un agent de paix, il doit construire et consolider la démocratie ‘’, a-t-il ajouté.

M. Roamba a rassuré que les recommandations issues de ce séminaire seront transmises aux autorités politiques et religieuses des pays membres.

Pierre Kouamé président de l’AIJCCA, a, pour sa part, invité les journalistes Catholiques à véhiculer dans leurs rédactions, des valeurs catholiques de paix, de charité et de pardon en écrivant des articles marqués du saut de la paix.
Pierre Kouamé a souligné que son organisation prendra part aux élections présidentielles de 2020 en Côte d’Ivoire en tant qu’observatrice.

En Côte d’Ivoire, à la veille des élections de 2020 la tension monte déjà au sein de la classe politique à travers des propos virulents qui ne rassurent pas les populations qui craignent un regain de violence.

A. Zatté, correspondance particulière

Commentaires Facebook